En 1944, alors que la guerre du Pacifique fait rage, deux pilotes s'écrasent sur une île inconnue. L'un est Américain, l'autre est Japonais. Alors qu'ils s'affrontent sur place, ils sont brusquement interrompus par une gigantesque créature.
En 1973, William Randa monte tant bien que mal une équipe d'explorateurs dont un chasseur James Conrad pour se rendre sur une île non répertoriée de l'océan Pacifique, surnommée l'île du Crâne (« Skull Island ») découverte grâce au programme d'observation satellitaire de la Terre Landsat. Mais personne ne sait que l'île en question est le repaire de multiples monstres, dont le légendaire Kong. L'exploration se transforme rapidement en mission de survie.
Fiche technique
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En , Legendary annonce que Tom Hiddleston sera à l'affiche du film, qui sera mis en scène par Jordan Vogt-Roberts, qui n'a alors réalisé que le film The Kings of Summer (2013)[10]. En , Legendary charge John Gatins d'écrire une seconde version du script, après que Max Borenstein soit parti sur le projet de suite de Godzilla (2014), également développé par Legendary[11].
En , le studio annonce que le titre sera Kong: Skull Island[12]. En , Max Borenstein et Dan Gilroy participent à des réécritures du scénario[13]. Derek Connolly apporte ensuite la touche finale au scénario[14].
En , il est annoncé que Legendary collabore finalement avec Warner Bros. et non plus avec Universal, et qu'un crossover avec Godzilla est envisagé[15]. Plus tard, il est révélé que le script de Kong: Skull Island contient des références à l'agence gouvernementale secrète de Godzilla, appelée Monarch[16].
En octobre, Tom Hiddleston révèle que l'histoire du film ne se déroule pas dans les années 1930 et que c'est une version nouvelle de l'histoire de King Kong[17] : en effet, l'action du film se déroule en 1973 qui est l'année du décès de Merian C. Cooper, le créateur de King Kong.
Attribution des rôles
Le , il est annoncé que J. K. Simmons a rejoint la distribution[18]. En , Michael Keaton et J. K. Simmons quittent finalement le projet en raison d'emplois du temps incompatibles[19].
Le colonel Packard possède un pistolet Colt 1900 ou 1902 : arme de collection coûteuse et relativement fragile. Il devrait plutôt avoir un Colt 1911 A1.
Skull Island est supposée se trouver dans le Pacifique, or le navire appareille depuis Bangkok (à l'opposé par rapport à Da Nang où sont stationnées les troupes de Packard.
Le navire n'embarque que 5 hélicoptères UH-1 Iroquois, un CH-53 Sea Stallion et un CH-47 Chinook sur son pont, soit 7 hélicoptères, or lors du décollage, 13 appareils sont visibles dont 11 UH-1.
Musique
Kong: Skull Island Original Motion Picture Soundtrack
Le film cite abondamment Apocalypse Now et Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad (en sachant que le film de Coppola est une adaptation libre de Conrad). Au cœur des ténèbres est aussi mentionné à travers le nom des personnages du film, Marlow et Conrad. La nouvelle de Conrad était déjà largement évoquée dans le King Kong de 2005[31]. Les SkullCrawlers, les monstres antagonistes du film, sont directement inspirés d'une des créatures du premier film King Kong. L'apparition d'une pieuvre géante est une référence au monstre Oodako du film King Kong contre Godzilla (1962) qui est également une pieuvre géante. La position de l'île Skull Island est une référence au King Kong de John Guillermin car elle se situe dans le Pacifique (et non au large du Sumatra comme dans le film original). La fin du générique de fin et la scène post-générique du film mentionnent les monstres Rodan, Mothra, King Ghidorah et Godzilla, qui seront les monstres principaux du film Godzilla 2 : Roi des monstres de 2019.
Le film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il obtient 76% d'opinions favorables, avec une note moyenne de 6,5/10, pour 289 avis[32]. Sur Metacritic, Kong: Skull Island décroche une moyenne de 62/100 pour 49 critiques[33].
Sur le site français Allociné, le film obtient une moyenne de 3/5 pour 26 titres de presse[34]. Du côté des avis positifs, on peut notamment lire dans 20 minutes« Kong est tout aussi attachant qu'impressionnant quand il sème la terreur chez des villageois ou pourfend d’autres (très) grosses bébêtes ». Loris Hantzis écrit dans L'Écran fantastique« Mené tambour-battant par une compilation de tubes rock des années soixante-dix, cet opus brille par sa reconstitution soignée et se pose donc comme un divertissement de qualité totalement incarné par la vision de son auteur ». Dans Le Journal du dimanche, Stéphanie Belpêche écrit quant à elle « Ce divertissement épingle avec dérision une Amérique qui largue des bombes au napalm sans réfléchir. Violent, festif et décomplexé ». Dans Direct matin, le film est décrit comme « un film d’action haletant et surtout divertissant par ses effets spéciaux et ses scènes d’action monumentales ». Michel Valentin du Parisien met en avant le réalisateur : « Pour oser s'attaquer à un mythe comme celui de King Kong, il faut soit un peu d'inconscience, soit beaucoup de courage. Jordan Vogt-Roberts, jeune réalisateur méconnu, dispose manifestement des deux. Car son Kong : Skull Island dépoussière brillamment l'histoire du singe géant, pour en faire un conte écologique et rock'n'roll ». Sur le site FilmsActu, on peut lire « malgré un scénario qui manque de sève, Kong Skull Island s'impose comme un blockbuster ludique et sensationnel qui ne se prend jamais au sérieux »[34].
Certains journalistes sont beaucoup moins élogieux, comme Nicolas Schaller de L'Obs qui pointe du doigt un film avec « personnages en carton, scénario en kit, ironie en toc mais effets spéciaux mastoc » malgré « des monstres impressionnants et un vrai sens de l’image spectaculaire ». Pour Simon Riaux d’Écran Large le film « n'est finalement qu'une parodie grotesque qui lorgne opportunément vers la recette Marvel ». Dans Le Dauphiné libéré, Jean Serroy décrit le film comme un « King Kong à l’âge du numérique » avec « l’esthétique des jeux vidéo ». Sigolène Vinson de Charlie Hebdo écrit « les références sont belles mais trop peu exploitées, voire pas exploitées du tout » ou encore « il faut vraiment aimer Kong pour apprécier le film ». Fabien Reyre du site Critikat.com n'y voit qu'une « comédie à la limite de la parodie qui lorgne allègrement du côté des serials des années 1960, le charme nostalgique en moins, la débauche de gore en plus ». Dans Le Figaro, on peut lire qu'il s'agit d'un « film de monstre impersonnel » sans « aucune âme »[34].
Stephen Rosenbaum, Jeff White, Scott Benza et Michael Meinardus
Australian Production Design Guild Awards
Prix Docklands Studios Melbourne pour l'excellence de l'écran - Reconnaissant l'excellence dans le design et la pratique ou l'excellence artisanale sur des productions australiennes ou internationales
↑Erik Pedersen, « Eugene Cordero Heads To Kong: Skull Island; Amiah Miller Joins War For The Planet Of The Apes », deadline.com, (lire en ligne, consulté le )