La transmission de la khirqa initie un aspirant à la silsila, le courant de la lignée des cheikhs qui remonte au prophète Mahomet. Cela sert de canal à travers lequel la barakah s'écoule de la source de la révélation spirituelle à l'être de l'initié.
La Khirqa-yi irada est caractérisée par le passage de la barakah à l'aspirant du cheikh particulier auquel il ou elle a prêté allégeance (bay'at).
La Khirqa-yi tabarruk, également connu sous le nom de «robe de bénédiction», est caractérisée par le passage de la barakah au digne aspirant de tout cheikh qu'il ou elle a rencontré.
Le courant silsila créé à partir du passage de la khirqa qui confirme l'authenticité de nombreux hadiths est une forme d'isnad. Ce n'est qu'à la fin des XIe et XIIe siècles que le soufisme a accepté cette forme d'isnad comme moyen de transmettre des connaissances mystiques et des bénédictions.
Bibliographie
(en) Valerie J. Hoffman, Sufism, Mystics, and Saints in Modem Egypt, Columbia, University of South Carolina Press, 1995.
(en) Erik S. Ohlander, « ḴERQA », sur iranicaonline.org, Encyclopædia Iranica, (consulté le )
Éric Geoffroy, « L’apparition des voies: les khirqa primitives », dans Alexandre Popovic et Gilles Veinstein (Dir.), Les voies d’Allah: les ordres mystiques dans le monde musulman des origines à nos jours, Paris, 1996, fayard, 711 p. (ISBN978-2-213-59449-1), p. 44-46 et passim