Julie Charpentier répondit à plusieurs reprises à des commandes de l'État. En 1816, le ministère de la Maison du roi lui commanda un buste en marbre du Dominiquin destiné au musée du Louvre. Achevé par Julie Charpentier en 1818, il est livré l'année suivante. Pour la galerie des Batailles du château de Versailles, elle réalisa les bustes du colonel Morland (1806) et de Pierre Lescot (1814).
Avant 1820, elle sculpta les bustes en marbre blanc de Joseph-Marie Vien et de Gérard Audran (musée des beaux-arts de Lyon). Julie Charpentier dessina également des portraits au crayon noir et des imitations de camées gravées dans des pierres à rasoir.
Elle est aussi connue pour son talent de taxidermiste, qu'elle exerça au Jardin des Plantes de Paris, où elle empailla une panthère[1], et réalisa des moulages d'autres animaux à temps complet à partir de 1826.
musée Lambinet : Théroigne de Méricourt, buste en terre cuite.
Salons
1793 : Autoportrait.
1801 : Buste de Geoffroy Saint-Hilaire.
1806 : Bas-relief représentant la ville de Blois avec ses attributs, modèle du bas-relief de la fontaine de Blois ; Buste de M. Corbigny, préfet du département de Loir-et-Cher ; Buste du colonel Morland.
↑Olivier Vayron, « Le patrimoine scientifique des Invisibles. Reconsidérer les Petites-Mains au service de l’anatomie comparée au Muséum de Paris », Organon, no 53, , p. 112 (lire en ligne)
↑Actes de décès de l'état-civil reconstitué de Paris (23/02/1845), cote 5Mi1 1328 : Acte de décès de Marguerite Julie Charpentier, Archives de Paris, 50 p. (lire en ligne), p. 25
↑« Portrait d'homme », notice sur le site de l'agence photographique de la Réunion des musées nationaux.
Anastasia Easterday, « Labeur, Honneur, Douleur’: Sculptors Julie Charpentier, Félicie de Fauveau, and Marie d’Orléans. », Woman’s Art Journal, vol. 18, no. 2, 1997, pp. 11–16. JSTOR, https://doi.org/10.2307/1358545.
T.-C. Brun Neergaard, « Lettre sur un ouvrage de Mlle Julie Charpentier, statuaire », Revue philosophique, littéraire et politique, 1er trimestre 1806, p. 364 ; rééditée dans Paul Lacroix (dir.), Revue universelle des Arts, t. 22, Paris/Bruxelles, 1865, p. 113-116.
Olivier Vayron, « Le patrimoine scientifique des Invisibles. Reconsidérer les Petites–Mains au service de l’anatomie comparée au Muséum de Paris. », Organon, 2021, 53, pp.97-128.