Josef Dittli naît le à Attinghausen, dans le canton d'Uri. Il est originaire du même lieu[1].
Il exerce d'abord le métier d'enseignant à l'école primaire de 1978 à 1985. Il envisage ensuite d'étudier le droit, mais suit finalement de 1986 à 1989 une formation de militaire de carrière à l'École polytechnique fédérale de Zurich et exerce la fonction d'officier de carrière dans l'infanterie jusqu'en 1999. Après avoir suivi en 2000 une formation au Collège de défense de l'OTAN à Rome, il est commandant d'instruction de 2001 à 2004[2],[3].
Marié et père de deux enfants, il habite à Attinghausen[1]. Il a joué pendant plusieurs années dans la première équipe de volley-ball du VBC Fortuna Bürglen[4].
Il est élu au Conseil d'État du canton d'Uri le [5]. Il y siège de à et le préside de 2012 à 2014[1]. Il est chef du département de la sécurité jusqu'en 2010, puis chef des finances[3]. Son action au gouvernement est notamment marquée par le développement d'un complexe touristique géant à Andermatt par l'homme d'affaires égyptienSamih Sawiris(de), projet pour lequel il joue un rôle important[6], et par le dispositif de sécurité qu'il met en place en 2006 pour empêcher les extrémistes de droite d'accéder au Grütli lors des festivités de la fête nationale suisse le [3].
Il définit ses convictions politiques comme suit : valeurs fondamentales libérales telles que l'indépendance et la liberté ; pas plus d'État que ce qui est strictement nécessaire ; une économie de marché forte, offrant des amortisseurs sociaux[2].
Autres mandats
Il cumule de nombreux mandats dans des conseils de fondation et d'administration (20 en 2019). Il a notamment été président du comité directeur de l'association des caisses maladie Curafutura de 2018 à 2023[2],[7], où il a succédé à Ignazio Cassis[8].