Robson se rallie avec un autre éditeur, Amor De Cosmos, pour dénoncer le gouverneur et son entourage, incluant le procureur-général Matthew Baillie Begbie(en). En 1862, Begbie, intente des charges contre Robson lors du scandale Cottonwood alors que ce dernier dénonçait l'obtention d'un pot-de-vin par le procureur lors de spéculation foncière[1].
Douglas se retirant en 1864, Frederick Seymour le remplace seulement au poste de gouverneur de la colonie de la Colombie-Britannique. Il diminue ses revendications quant à l'obtention du gouvernement responsable alors que l'Assemblée coloniale obtenait plus de pouvoir. En 1866, il milite pour la fusion entre les deux colonies et, en 1869, il déplace son journal aux abords du détroit de Géorgie et est rapidement racheté par son rival du Daily British Colonist (désormais Times Colonist) fondé par De Cosmos. Avec ce journal, Robson sert comme éditeur politique pendant six ans et se passionne pour des politiques favorisant l'union avec la Confédération canadienne. Avec De Cosmos et Robert Beaven, tout deux futurs premiers ministres, ils fondent la Confederation League qui tente d'influencer Seymour, ainsi qu'Ottawa et Londres sur cette question[1].
Après un absence de sept ans, il revient à l'Assemblée législative en 1882 et entre dans le cabinet des premiers ministres William Smithe et A. E. B. Davie à des postes de haut niveau qui lui permettent de défendre ses positions en matière d'instruction publique, de développement de la colonisation, de l'octroie de subventions pour le développement des transports publics comme le réseau ferroviaire. Il est également responsable de l'incorporation de la ville de Granville par la législature qui la renomme Vancouver. Robson sert également comme premier ministre par intérim lors des absences de Davie pour raisons de santé[1].