Jeanne Marie Vielliard naît le au 99, boulevard Arago, dans le 14e arrondissement de Paris. Ses parents, Jean Edme Vielliard et Marie Madeleine Célestine Boscher, sont respectivement âgés de 38 ans et de 25 ans à sa naissance.
Jeanne Vielliard est bachelière de philosophie en 1912 avant d'étudier à l'École normale catholique. En 1920, elle est la seule femme reçue à l'École nationale des chartes. Elle en sort major de promotion en 1924, avec une thèse intitulée Le latin des diplômes royaux et chartes privées de l'époque mérovingienne[3]. Elle étudie en parallèle à l'École pratique des hautes études, qui publiera sa thèse d'école en 1927.
Sa position de major de promotion lui permet d'être envoyée à l'École française de Rome. Elle est alors la première femme à y être admise. Elle y séjourne du au [3].
Dès le elle est nommée membre de l’École des hautes études hispaniques (Casa de Velázquez). Elle y reste officiellement 4 ans, jusqu'au , mais dès 1928, elle est détachée auprès des Archives de la Couronne d'Aragon à Barcelone, où elle dépouille les registres de la chancellerie aragonaise, un travail qui donnera lieu à plusieurs publication avec Robert Avezou et Léon Mirot[3].
Entre 1931 et 1937, Jeanne Vielliard est conservatrice aux Archives nationales[4]. Elle accompagne Félix Grat dans son projet de création de l'Institut de recherche et d'histoire des textes qui voit le jour dès 1937. À la mort de Félix Grat, en 1940, Jeanne Vielliard devient directrice de l'institut et le reste jusqu'en 1964[3].
Jeanne Vielliard, Notes sur l'iconographie de saint Pierre, H. Champion, , 16 p.. Recension : François Deshoulières, Iconographie de saint Pierre, Bulletin Monumental, tome 89, n°3, 1930. pp. 561-562.
↑ abc et dJean Glénisson, « Jeanne Vielliard (1894-1979) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 140, no 2, , p. 362–371 (lire en ligne, consulté le )
↑Louis Holtz, « L’institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT). Premier laboratoire d’histoire au Centre national de la recherche scientifique », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques. Archives, no 36, (ISSN0990-9141, DOI10.4000/ccrh.3046, lire en ligne, consulté le )
↑« Calames », sur www.calames.abes.fr (consulté le )
Geneviève Faye, « Une historienne à l’ombre de la communauté scientifique, Jeanne Vielliard (1894-1979) », dans Nicole Pellegrin, Histoires d’historiennes, Saint-Étienne, Presses universitaires de Saint-Étienne, (ISBN9782862723723), p. 349-364.
Jean Glénisson, « Jeanne Vielliard (1894-1979) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 140, no 2, , p. 362–371 (lire en ligne)
Louis Holtz, « Les premières années de l’Institut de recherche et d’histoire des textes », La revue pour l’histoire du CNRS, no 2 « Les premiers laboratoires du CNRS », (ISSN1298-9800, DOI10.4000/histoire-cnrs.2742, lire en ligne).