Fille de Guillaume XII, comte d'Auvergne et de Boulogne, et de Marguerite d'Évreux, elle hérite des comtés d'Auvergne et de Boulogne à la mort de son père en 1332[2].
Marguerite de Bourgogne (née en 1345 ; morte jeune) ;
Philippe de Rouvres (1346-1361), duc de Bourgogne, comte de Bourgogne, d'Artois, de Boulogne et d'Auvergne.
Son mari meurt le , suivi de sa belle-mère, le et de son beau-père le . Son fils Philippe hérite alors du duché de Bourgogne, ainsi que des comtés de Bourgogne et d'Artois. Comme il n'a que deux ans et demi à la mort du duc Eudes IV, Jeanne d'Auvergne assure la régence des États de son fils.
Deux ans avant sa mort, en , elle avait passé commande de son tombeau ainsi que de celui de son premier mari, Philippe de Bourgogne, destiné à la Sainte-Chapelle de Dijon. L'artiste retenu, Jean de Soignoles[8], maçon et imagier parisien, avait auparavant travaillé de 1349 à 1351 à Avignon, avec Pierre Boye et Jean David, à la réalisation du monument funéraire de Clément VI pour l'abbaye de la Chaise-Dieu[9],[10].
↑Étienne Baluze, Histoire généalogique de la maison d'Auvergne justifiée par chartes, titres, histoires anciennes & autres preuves authentiques, t. 1, (lire en ligne), p. 132-135
↑Étienne Baluze, Histoire généalogique de la maison d'Auvergne justifiée par chartes, titres, histoires anciennes & autres preuves authentiques, t. 1, (lire en ligne)
↑Jules Viard, archiviste paléographe, conservateur aux Archives nationales, et Eugène Déprez, archiviste du Pas-de-Calais, Chroniques de Jean le Bel, 1905, tome II, note 2 de bas de page 184.
↑Son nom de famille est orthographié de diverses façons dans les sources : Soignolles, Sanholis, Sanhols...
↑Bruno Donzet et Christian Siret, Les Fastes du gothique : le siècle de Charles V (Galeries nationales du Grand Palais, -), ministère de la Culture, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1981, p. 434 ; Michèle Beaulieu et F. Baron, « Note sur quelques sculptures du Moyen Âge en relation avec la région auvergnate », Actes du 88e Congrès national des sociétés savantes Clermont-Ferrand 1963. Section d'archéologie, 1965, p. 303-310. [lire en ligne].
↑J. Simonnet, « Marché passé avec maître Jean de Soignoles… », Revue des sociétés savantes des départements, 3e série, tome IV, 1864, p. 453-455 [lire en ligne].
Louis Douët d'Arcq, « Inventaire des meubles de la reine Jeanne de Boulogne, seconde femme du roi Jean (1360) », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 40, , p. 545-562 (lire en ligne).
Catherine Bearne, Lives and times of the early Valois queens : Jeanne de Bourgogne, Blanche de Navarre, Jeanne d'Auvergne et de Boulogne, 1898 [lire en ligne].