Jean Silvestre Joannès, né le à Paris et mort le à Gagny[1] est un militaire français.
Biographie
Jean Joannès entra comme cavalier dans le régiment de Champagne (9e de l'armée), le , rejoignit l'armée de la Moselle au commencement de 1792, et fut fait prisonnier de guerre par les Prussiens, au combat de Fontenoy, le 19 août, après avoir reçu sept coups de sabre sur les mains et à l'épaule gauche.
Échangé bientôt après, il se trouva, le 8 messidor an II, à la bataille de Fleurus, où il reçut un coup de feu dans la jambe gauche, entra le 9 messidor an III dans la cavalerie de la légion de police, et passa le 1er nivôse an V dans les grenadiers à cheval du Directoire, où il fut nommé brigadier-fourrier le 27 vendémiaire an VIII.
Compris avec le grade de maréchal-des-logis dans l'organisation des grenadiers à cheval de la Garde des Consuls, le 13 nivôse an VIII, il fit la bataille de Marengo, fut fait adjudant sous-lieutenant dans les chasseurs à cheval, le 13 thermidor an IX, membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, et lieutenant en premier le 1er vendémiaire an XIII.
Maréchal de camp le , employé au corps d'occupation en Espagne, mis en disponibilité à la rentrée de l'armée en France le , il commanda une brigade de cavalerie en 1828.
Du au , il commanda successivement les départements de Maine-et-Loire, de la Vendée et des Deux-Sèvres, passa dans celui du Pas-de-Calais à cette dernière époque, et prit sa retraite le .