Il est le fils de Jean-Baptiste Cochet, commis au banc à sel, et de Charlotte Viollet : « Du 10 juillet 1698 - est né et le lendemain a été baptisé Jean, fils de Me Jean Baptiste Cochet et de la Charlotte Viollet, sa femme. Le parrain a esté Me Jean Delachenal bourgeois d'Annessy ; la marraine honorable Anne Marie Morens bourgeoise d'Annessy. Signé Chappaz, minister et vicarius fabricarum » (registre des baptêmes de Faverges -1698)
Après des études théologiques en Sorbonne, il est ordonné prêtre le . Il devient docteur en théologie en 1730, en soutenant sa thèse Quis sapiens ? (Bibl.Nat. - dép.Mss. Joly de Fleury, 85, f°319)[1].
Il se fait connaître à l'occasion d'une traduction de l'ouvrage de Pierre Varignon (Éléments de Mathématique, Paris, Brunet, 1731), à Paris et en 1734 à Amsterdam[2],[3].
Ouvrages
La clef des sciences & des beaux arts : ou, La logique, (Paris, J.Desaint et C.Saillant, in-8°, XXIV-238 p.)1750
La Métaphysique, qui contient de l'ontologie, la théologie naturelle et la pneumologie, (Paris, J.Desaint, 1753, in-8°, XVI-360 p.)
La Morale, (Paris, C.-J.-B.Hérissant, 1755, in-8°, XIV-291 p.)
La physique expérimentale et raisonnée, qui contient en abrégé ce que cette science a de plus intéressant (Paris, C.Hérissant fils, 1766, in-8°, IV-319 p.)
Notes et références
↑François Miquet, « Jean Cochet », La Revue Savoisienne, Annecy, vol. A54, , p. 281 (lire en ligne).
↑Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 270 (tome II). (lire en ligne)