Jean Biès, né à Caudéran en 1933, a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence à Alger. Il a fait des études classiques à l'Université d'Alger puis à la Sorbonne. Après sa thèse de doctorat ès lettres (1965) intitulée Littérature française et pensée hindoue[1], qui reçut le Prix d'Asie de l'Académie des sciences d'outre-mer[2], il obtient un doctorat d'État en 1972[3] et commence une carrière d'enseignant ; parmi ses étudiants : François Bayrou[4].
En découvrant les écrits de René Guénon à l'âge de 18 ans, Biès s'ouvre à la pensée traditionnelle et à l'existence d'enseignements initiatiques, à propos desquels il publiera plusieurs articles et études[5]. Cette rencontre a grandement influencé ses croyances et ses écrits. Il a connu plusieurs membres éminents de l'école pérennialiste, dont Frithjof Schuon[2].
Hormis sa poésie, ses ouvrages sont des essais théoriques, des récits d'expériences vécues et des témoignages. Sa démarche se situe « au carrefour de la recherche littéraire et de la métaphysique[5] ». Il fit partie du comité de rédaction de la revue Connaissance des religions.
Après la perte de son épouse, l'analyste jungienne Rolande Biès en janvier 2012, Jean Biès se suicide en [6],[7].
↑ a et bNotice biographique de l'éditeur, dans Jean Biès, Retour à l'essentiel. Quelle spiritualité pour l'homme d'aujourd'hui ?, L'Âge d'Homme, « Delphica », 2004.
↑Françoise Bonardel, « Hommage à Jean Bies », sur Recours au poème (consulté le )