Chevalier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, chef de bataillon le , et employé aux états-majors de son arme, chef d'escadron le au 3e d'artillerie à cheval, il combat avec honneur à la journée d'Iéna. Incorporé le dans l'artillerie à cheval de la garde, et décoré le de la croix d'officier de la Légion d'honneur, il justifie cette distinction par sa conduite à Friedland et par ses services en Espagne pendant 1808. Il acquit à Essling et à Wagram le grade de major avec rang de colonel, qui lui est conféré le , ainsi que le titre de baron de l'Empire le .
Il est en disponibilité depuis le , lorsqu'il meurt à Besançon le .I1842. Il est inhumé au cimetière des Chaprais.
Vie familiale
Il épouse Jeanne Baptiste Dessirier (1782-1828), dont François Eugène Boulart (1808-1885), 2e baron Boulart, colonel d'artillerie et sous-directeur du service des poudres salpêtres, lui-même père d'Emma Boulart-Gévelot (1845-1927), veuve du riche industriel et député Jules Gévelot, dont elle prend la suite, pendant 23 ans, à la tête de la Société française de munitions (SFM) et durant la période de la Première Guerre mondiale.
Coupé, au premier parti à dextre d'azur, au tube de canon en pal d'or, à sénestre des barons tirés de l'armée ; au deuxième d'or au chevron d'azur accompagné en cœur (alias en pointe) d'une étoile du même.[2],[3],[4]