Candidat conservateur, il est élu député en , mais son élection est invalidée et il est battu en . De nouveau élu député en , il est à nouveau invalidé et battu lors de l'élection partielle qui suit, en 1878. Il est maire de Coëtlogon de 1884 à 1892.
Famille
La famille Veillet est originaire de Moncontour, dans les Côtes-d'Armor. Elle a pris une part importante dans l'essor du commerce du cuir en Bretagne au XVIe siècle et détenait les manufactures et tanneries de Moncontour, carrefour commercial d'où les cuirs étaient exportés dans les pays voisins[1]. La fabrication des cuirs dans les manufactures de Moncontour est prouvée par traces écrites à partir du XVe siècle mais était certainement en activité avant. On trouve des cuirs estampillés Veillet-La-Vallée et frappés des armoiries commerciales (veilleuse en chef au-dessus des trois oies) jusqu'à Cadix en Espagne[2].
Branches
La famille Veillet est composée de plusieurs branches :
Veillet-Dufrêche, branche ainée, ils habitent la ville de Moncontour dès le XVe siècle et habitent successivement l'ancien l'hôtel Veillet du Frêche et le nouveau hôtel Veillet-Dufrêche datant du XVIIIe siècle et classé aux monuments historiques ainsi que différents châteaux. Cette lignée donnera de nombreux hommes politiques, maires de la ville de Moncontour et députés monarchistes tel que Jean-Baptiste Veillet-Dufrêche, maire de la Ville de Moncontour puis député conservateur pendant la 3e république. Elle a donné également le diplomate Paul Mathurin Veillet-Dufrêche.
Veillet-Lavallée, branche historiquement propriétaire des manufactures de cuir de Moncontour ayant pris un rôle important dans l'essor de l'industrie du cuir et de son commerce en Bretagne. Elle est propriétaire au XVe siècle de la première seigneurie de La Vallée proche de Plumaudan puis au XVIe siècle de la seigneurie du même nom à Moncontour. C'est la dernière branche subsistante. Elle donnera à la France des industriels bretons, des capitaines de navires[3], armateurs, officiers de Marine, des diplomates et universitaires, de nombreux religieux et religieuses dont deux Saintes[4], la Révérende Mère Marie-Jeanne-Françoise Veillet Lavallée et la Sœur Marie-Jeanne Veillet Lavallée[5], fondatrice de l'Institut religieux des Sœurs de L'Immaculée à Chateaubriand puis à Sainte Marie-sur-Mer, devenu laïc en 1979 et dénommé dès lors "Les Cèdres Bleus".
↑Dominique Derrien, « L’œil sur la lunette. L’industrie du cuir en Bretagne à la fin de l’Ancien Régime, d’après l’enquête Necker de 1778 », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest. Anjou. Maine. Poitou-Charente. Touraine, nos 114-1, , p. 131–153 (ISSN0399-0826, DOI10.4000/abpo.597, lire en ligne, consulté le )
↑Annales maritimes et coloniales, Impr. Royale, (lire en ligne)