Il participa aux événements de Prats-de-Mollo-la-Preste en 1926, après sa sortie de prison en 1925 durant la dictature de Primo de Rivera. Plus tard, pendant son exil à Paris, il suivit des études d'ingénieur et s'initia au monde de la création artistique. À titre d'exemple, il apparut comme acteur dans deux films de Luis Buñuel : Un chien andalou lors de la scène du piano à côté de Salvador Dalí) et L'Âge d'or.
Le à Barcelone, il prononce l'oraison funèbre lors de l'enterrement de Buenaventura Durruti[1].
En exil à partir de 1939, il se lia d'amitié avec André Malraux. De France, il dirigea la revue El Poble Català. Il voyageait de plus en plus dans le Nord de l'Afrique et à Mexico. Finalement, il s'installa aux États-Unis jusqu'en 1962, précisément à New York, où il collabora à diverses revues et publications catalanes et républicaines et organisa des Concours de fleurisme.
↑Vicente Séinchez-Biosca, Cinéma et culte aux morts : fonction du rituel dans la construction du charisme politique (Espagne, 1936-1939), in Sous les images, la politique... Presse, cinéma, télévision, nouveaux médias (XXe – XXIe siècle), CNRS Éditions, 2014, lire pp. 34-35.