Intifada : à partir de janvier, les commerçants palestiniens entrent en grève dans les centres urbains des Territoires occupés. Dans les campagnes, des barrages sont dressés sur les routes. Yitzhak Rabin est chargé de réprimer l’insurrection, qui prend une ampleur considérable.
12-20 janvier : Bataille de Cuito Cuanavale. L’Angola sert de base arrière au mouvement de libération de Namibie (SWAPO). Les troupes sud-africaines, envahissent le sud de l’Angola au début de l’année pour appuyer l’UNITA. Leur échec ouvre la voie à la médiation américaine.
15-16 janvier : Sommet centraméricain d’Alajuela au Costa Rica. Il fait un bilan négatif de la mise en application des dispositions prévues par le plan de paix Arias.
Décès de Lily Laskine, harpiste française d'origine russe.
Mise sur pied de la Direction patriotique unifié du soulèvement, qui réclame l’intensification de la lutte et l’édification d’un État palestinien indépendant. Une partie des islamistes se rallient tandis que les plus radicaux forment le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) dont le programme est la lutte permanente et la disparition totale de l’État d’Israël. L’Intifada s’organise autour de comités populaires chargés de mettre en œuvre les consignes de la direction unifiée : grèves, boycott des marchandises israéliennes, refus de payer les taxes israéliennes, etc. Le soulèvement fait en moyenne un mort palestinien par jour. Environ 15 000 Arabes sont emprisonnés. Peu à peu, les Territoires occupés cessent d’être pour Israël une source de revenus et deviennent une charge financière.
15-16 janvier : sommet centraméricain d’Alajuela au Costa Rica. Il fait un bilan négatif de la mise en application des dispositions prévues par le plan de paix Arias.
Les États-Unis annoncent que les « quatre dragons » (Corée du Sud, Hong Kong, Singapour et Taïwan) n’ont plus à bénéficier du traitement privilégié accordé aux pays en voie de développement.