Localité angevine des Mauges, Jallais se situe au nord de La Jubaudière, sur les routes D 756, Beaupréau - La Chapelle Rousselin, D 15, La Poitevinière - La Jubaudière, et D 249, Neuvy en Mauges - Trémentines[2].
Les localités les plus proches sont La Jubaudière (3 km), La Poitevinière (4 km), La Chapelle-Rousselin (6 km), Le Pin-en-Mauges (7 km), Le May-sur-Èvre (7 km), Andrezé (7 km), Bégrolles-en-Mauges (8 km), Neuvy-en-Mauges (9 km), Saint-Lézin (9 km) et Saint-Georges-des-Gardes (9 km)[3].
L'altitude de la commune varie de 57 à 121 mètres, et son territoire s'étend sur près de 53 km2 (5 287 hectares)[4].
Toponymie et héraldique
Toponymie
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Gentilé : les habitants se nomment les Jallaisiens et Jallaisiennes.
Héraldique
Blason
Écartelé : au 1er d'azur au monogramme ND entrelacé d'argent, au 2e de gueules à deux cœurs vidés, couronnés, croisetés et entrelacés d'argent, au 3e de sable à la tour d'argent, au 4e de sinople à la gerbe d'argent ; à la croix d'or brochant sur la partition.
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent en faveur de la création d'une commune nouvelle, qui est effective le [5],[1].
La commune était membre de la communauté de communes du Centre-Mauges[10], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La création de la commune nouvelle de Beaupréau-en-Mauges entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1].
Depuis plusieurs années, Jallais est jumelée avec une ville d'Allemagne, en Bavière, Feldkirchen Westerham. Les deux communes ont, depuis peu, fêté les 25 ans du jumelage qui unit ces deux communes par un lieu unique[12].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 3 277 habitants, en évolution de +4 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
49,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,8 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 17,9 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 21,6 %) ;
50,4 % de femmes (0 à 14 ans = 18,6 %, 15 à 29 ans = 15,9 %, 30 à 44 ans = 18,3 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 26,9 %).
Pyramide des âges à Jallais en 2008 en pourcentage[17]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ans ou +
1,8
8,0
75 à 89 ans
11,2
12,9
60 à 74 ans
13,9
23,4
45 à 59 ans
20,4
17,9
30 à 44 ans
18,3
18,3
15 à 29 ans
15,9
18,8
0 à 14 ans
18,6
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[18].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,1
6,3
75 à 89 ans
9,5
12,1
60 à 74 ans
13,1
20,0
45 à 59 ans
19,4
20,3
30 à 44 ans
19,3
20,2
15 à 29 ans
18,9
20,7
0 à 14 ans
18,7
Vie locale
Équipements : bibliothèque, poste, maison de retraite, maison de santé, école primaire publique école maternelle privée, école primaire privée,, collège privé, centre social, café, supérette, station-service, stade, etc. La mairie y ouvre une Maison de services au public en [19].
On y trouve aussi un hippodrome, l'hippodrome de la Rochardière, géré par la société des courses de Jallais[20].
Jallais au Marché, le 1er week-end de décembre, avec un marché sur la place de la mairie.
Festival les Nuits Vertes le dernier week-end de juillet, festival de musique rassemblant 8 000 personnes sur deux jours.
Théâtre Les baladins de Thalie, représentation les deux premières semaines de mars.
La Foire aux huîtres avait lieu le 1er week-end de décembre. Cette manifestation a disparu après 24 saisons. Elle fait son grand retour en décembre 2022.
Économie
Sur 304 établissements présents sur la commune à fin 2010, 39 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[21].
Famille Cesbron, dont l'origine est attestée à Jallais au XVIe siècle. Le célèbre écrivain du XXe siècle Gilbert Cesbron, né et mort à Paris, notamment auteur en 1952 de la pièce Il est minuit, docteur Schweitzer, reprise dans le film de même nom, est issu de cette famille.
Joseph Bara (1779-1793), jeune engagé de 14 ans dans le 8e régiment de hussards, tué lors d'une escarmouche sur le territoire de la commune.
Valérie Garnier (née en 1965 à Cholet), joueuse puis entraîneuse de basket-ball, a fait ses débuts à Jallais[25].
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF34649310, lire en ligne)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.