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Jacques Leclercq, né à Bruxelles le 3 juin 1891 et mort à Beaufays le 16 juillet 1971, est un théologien et professeur de l'Université catholique de Louvain.
Diplômé en droit de l'Université libre de Bruxelles et en philosophie de l'Université catholique de Louvain, cet intellectuel est ordonné prêtre en 1917. Théologien et professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles, puis à l'Université catholique de Louvain, il fonde et dirige à partir de 1926 la revue La Cité chrétienne.
Outre de nombreuses publications, Jacques Leclercq participe à la fondation de l' École des Sciences politiques et sociales et de la Société d'Études politiques et sociales. En 1955, il inaugure le Centre de Recherches sociologiques. Au début des années 1960, il s'enthousiasme pour Vatican II dont il partage un grand nombre de valeurs[1].
Il prend parti, dès 1945, en faveur de la création d'un mouvement régionaliste wallon d'inspiration chrétienne Rénovation wallonne et écrit, en 1963, un appel aux catholiques à rallier le Mouvement wallon intitulé Les catholiques et la question wallonne.
Le bâtiment qui abrite la faculté des sciences politiques et sociales de l'Université catholique de Louvain porte son nom.[réf. nécessaire]
Il est inhumé à Beaufays, à l'ermitage du caillou blanc[2].
Dans les notes de son carnet intime écrites peu de temps après son installation à Beaufays, il écrit :
« À Louvain, j'ai été pendant vingt-trois ans dans un malaise perpétuel, parce que l'université qui s'intitule catholique, n'est que très partiellement chrétienne. Dans l'esprit de la maison, être catholique, c'est essentiellement mettre l'étiquette catholique sur des activités profanes qu'on exerce comme les autres. Il y a bien des braves gens qui prennent des initiatives chrétiennes, qu'on tolère à condition qu'elles soient soigneusement mesurées, mais l'ensemble est profane[3]... »
Bien avant le concile Vatican II, qui le réjouira, il avait conscience de se situer à contre-courant de siècles de catholicisme clérical: il influencera dans ce sens toute une génération de jeunes intellectuels catholiques belges[non neutre][4].
Dans son livre Les grandes lignes de la philosophie morale, Jacques Leclercq tente de donner un fondement métaphysique à la philosophie morale. Témoin en est la structure même de la partie systématique de l'ouvrage (parties III et IV), où il traite du bien, du vrai, du beau, du bonheur, du mal, de la liberté, de l'obligation, de la nature, de la perfection, de la sanction, de l'ordre, du sacrifice, du devoir, etc. Il s'inspire de la métaphysique de Thomas d'Aquin, à l'aide de laquelle il entend systématiser la pensée morale de ce dernier, en évolution sur plus de vingt ans, et la dégager d'apports qu'il juge nuisibles (il vise surtout l'influence platonicienne). Cet examen critique est l'objet de l'ouvrage La philosophie morale de saint Thomas devant la pensée contemporaine. Jacques Leclercq, à la suite de Thomas d'Aquin, fonde la morale non pas sur l'obligation, mais sur l'amour du bien[5].