Jackie Berroyer grandit à Reims, dans le quartier populaire Maison-Blanche. Son père est ouvrier maçon et sa mère femme au foyer[1]. Dans sa jeunesse, il traîne avec la bande de son quartier, mais ayant peu de goût et d'aptitudes physiques pour la bagarre, il devient plutôt la mascotte comique du groupe[2].
En 2006, il écrit et joue un one-man-show humoristique et musical intitulé Ma vie de jolie fille, dans lequel il pratique l'autofiction et l'absurde, racontant sa vie amoureuse d'homme mûr, et établit un rapport entre la célébrité et la situation d'une jolie blonde.
Il contribue également à l'hebdomadaire satirique Siné Hebdo créé par le dessinateur Siné, puis à Siné Mensuel.
En , il écrit pour le journal La Mèche et commence à animer l'émission Mélomanie sur Le Mouv' le dimanche de 18 heures à 19 heures (puis de 10 heures à 11 heures à partir de ). Il contribue au journal trimestriel Mon lapin quotidien, édité par la maison d'édition L'Association.
Il est le père des producteurs de musique électronique ARK et Jim Casanova.
Rock and roll et chocolat blanc, Paris, H. Veyrier, 1979, 179 p.
J'ai beaucoup souffert, Paris, A. Michel, 1981, 209 p. ; réédition sous le titre J’ai beaucoup souffert de ne pas avoir eu de mobylette, Le Cherche midi, 2004, 245p.
Je vieillis bien : roman, Paris, A. Michel, 1983, 189 p.
Je suis décevant, Paris, Balland, 1987, 328 p.
Journal intime pour tous, Paris, Balland, 1988, 188 p.
Journal intime pour tous. 2, Paris, Balland, 1989, 234 p.
La femme de Berroyer est plus belle que toi, connasse, Paris, Pocket, 1997, 118 p.
Je ne vois pas ce qu'on me trouve (en collaboration avec Olivier Dazat, scénario de Christian Vincent, illustrations de J.-F. Campos), Arles, Actes Sud, 1997, 151 p. (48 p. de planches)
Mon cancer, ma Jaguar, Paris, Flammarion, 2000, 229 p.
Pas si vite ! (en collaboration avec André Scala), Paris, Canal+ Éditions, 2000, 214 p.
On ne se voit plus qu'aux enterrements, heureusement il y en a souvent, Paris, le Cherche midi, 2007, 215 p.
Parlons peu, parlons de moi, Paris, Le Dilettante, 2017, 288p.
↑« Allô! Jackie, t'es qui? », sur lexpress.fr Oui, Jackie, un appel?» Souvenez-vous, c'était à Nulle Part ailleurs, sur Canal +. Antoine de Caunes ou Philippe Gildas interrogeaient régulièrement ce standardiste à l'air hagard. Et lui, avec son nœud pap', son air de rien, balançait illico d'une voix hésitante et morne: «Beaucoup de gens me signalent que pour Bonaldi, dix ans d'âge mental, ça ne se soigne pas. Dites à Bonaldi de se casser!» «Merci, Jackie!» Rires sur le plateau. Cela a duré trois saisons.