Les premiers membres de l'IFOR appartenaient surtout aux Églises protestantes et particulièrement aux Églises traditionnellement pacifistes comme les quakers et les mennonites. Le mouvement s'est ensuite ouvert aux catholiques puis, dans les années 1970, à l'occasion de la création de branches en Asie et au Moyen-Orient, à des membres de différentes religions (juifs, musulmans, bouddhistes). Lilian Stevenson (1870-1960), qui a participé à la réunion fondatrice du mouvement aux Pays-Bas, écrit que « le mot intraduisible de Fellowship a un sens plus mystique que le terme de Mouvement. Il s'applique à une compagnie de gens qui se sentent en communion les uns avec les autres et forment une famille spirituelle »[2].
Le mouvement est aujourd'hui présent dans une cinquantaine de pays.
Son siège est à Utrecht, Pays-Bas et sa présidente d'honneur est Hildegard Goss-Mayr. L'IFOR dispose d'un statut consultatif auprès de l'ECOSOC de l'ONU et auprès de l'UNESCO. Elle est membre de la Coordination internationale pour la décennie de la culture de paix et de non-violence.
(en) Lilian Stevenson, Towards a Christian international : The story of the International Fellowship of Reconciliation, Paris, International Fellowship of Reconciliation, , 98 p. (lire en ligne) - Préface de Henry T. Hodgkin
Lilian Stevenson (trad. de l'anglais), Réconciliation : une Internationale chrétienne [« Towards a Christian international »], Pantin (Seine), éd. de La Réconciliation, , 194 p. - Préface de Leonhard Ragaz