L’IFCE est reconnu comme l’institut technique de référence au service des acteurs de la filière équine. Ses domaines sont la production, la valorisation des savoirs relatifs aux équidés et leurs différents usages dans toutes ses dimensions : génétiques, agricoles, environnementales, économiques, sociales, sportives, de loisir et bien-être animal.
En 2016, la Cour des comptes produit un rapport critique de l'IFCE, jugeant la fusion mal conduite et appelant dans le titre de son rapport à « une extinction à programmer », notamment en raison de la taille du parc immobilier et de la dispersion des effectifs[2],[3]. Une mission interministérielle du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) du ministère de l'Agriculture et de l’inspection générale de la Jeunesse et des sports est conduite en 2017[4]. Le rapport est beaucoup moins sévère que celui de la Cour des Comptes, et formule des recommandations en termes d'évolution de l'institut et de poursuite de certaines orientations[5].
La qualification d’institut technique agricole (ITA) a été accordée par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation par un arrêté du [7].
Son conseil d'administration compte 24 membres, dont sept représentant l'État (représentants le Premier ministre, le ministre de l'agriculture, le ministre chargé des sports, le ministre chargé du budget et enfin le ministre de la défense), 1 Commissaire du Gouvernement, 12 personnalités qualifiées représentant les différents domaines d'intérêt pour le cheval (dont un représentant de la Fédération française d'équitation), et 4 représentants élus du personnel[8].
Le directeur général, nommé pour trois ans, est assisté d'un directeur général adjoint chargé de la formation et de l'Ecuyer en chef, responsable technique du Cadre noir[9],[10]. Jean-Roch Gaillet est nommé directeur général par décret en date du , succédant à Didier Garnier ayant assuré l'intérim depuis [11].
Missions
Le contrat d’objectifs et de performance actuel (2023-2027) de l’IFCE lui donne trois axes stratégiques se déclinant en sept missions :
1. L'IFCE, un opérateur public de structuration et de soutien de la filière équine et asine
Accompagner l’élaboration des politiques publiques dédiées à la filière équine et contrôler leur mise en œuvre
Sécuriser la traçabilité sanitaire et zootechnique des équidés, en intégrant les évolutions réglementaires, scientifiques, technologiques et les besoins de la filière