Une anthologie réduite a été rééditée en 1997 contenant les nouvelles 1, 5, 6, 7, 8 et 15 : Gérard Klein (dir.), Histoires d'extraterrestres - Les maîtres de la science-fiction, Le Livre de poche no 7196, Paris, 1997, 128 p., 11 x 18 cm (ISBN2-253-07196-X)[1]
Extrait de la préface
« (…) Ce thème du contact avec les extraterrestres — sur leur planète d'origine ou sur la Terre — est inévitablement lié à l'idée de la pluralité des mondes habités, et cette idée est bien antérieure à la science-fiction. (…)
Le trait le plus notable des extraterrestres est leur diversité, et cette diversité oppose très nettement les créatures des récits récents à celles imaginées par les auteurs plus anciens. En un sens, elle reflète des questions que l'homme se pose sur lui-même, sur ses relations avec la science, sur ses liens avec le cosmos.
Ces interrogations sont peut-être à l'origine d'une classe particulière d'extraterrestres, dont l'apparition a été relativement tardive dans les récits : les Visiteurs cachés, ceux dont le passage parmi nous reste ignoré de la majorité, voire de la totalité des Terriens. Espions, naufragés de l'espace, protecteurs bienveillants, simples touristes, les extraterrestres de ce groupe se distinguent des précédents par un trait important : ils ne modifient nullement l'histoire humaine telle que nous la déchiffrons, et ils peuvent donc très bien apparaître dans notre présent, ou même dans le passé. (…)
Qu'ils tentent de conquérir notre Terre, qu'ils désirent civiliser ses barbares habitants, ou qu'ils restent dédaigneusement indifférents à nos tentatives de rapprochement, les extraterrestres forment une faune dont la physiologie et le comportement sont intéressants, changeants et révélateurs. Ils sont souvent des ectoplasmes de nos préoccupations. »
Intrigue : un jeune psychiatre découvre un patient étrange hospitalisé dans le centre hospitalier spécialisé. Or ce patient, qui paraît âgé entre 40 et 60 ans, est présent dans l'établissement depuis très longtemps. En fait, il y est présent depuis 1786 !
↑La notice biographique insérée en fin de volume indique que cet auteur a rédigé quelques récits publiés entre 1950 et 1954, et qu'il était le mari de la poétesse Rosalie Moore (p. 410). Ne pas confondre avec les nombreux homonymes qui s'appellent aussi Bill Brown