En 1856, il fut reçu docteur de la Faculté de médecine de Paris. Dès le début de sa carrière, il eut le souci d'établir un étroit rapprochement entre le Droit et la médecine mentale. Sa thèse inaugurale avait pour titre: De la monomanie incendiaire. Après avoir insisté sur l'importance pour les médecins d'une connaissance approfondie de la législation, et pour la justice d'un appel aux aliénistes, il ajoutait: "Je crois donc à toute l'utilité de la capacité spéciale des médecins dans les matières judiciaires, et je trouve que leur intervention dans les débats médico-légaux ne doit plus passer désormais pour une politesse des tribunaux, mais bien pour un droit justement acquis; leur rôle est d'ajouter aux lumières naturelles de la raison le tribut d'une connaissance intime et profonde du cœur humain, ainsi que la parfaite aptitude à discerner le fait de la passion et le domaine de la folie"[3].
Henri Legrand du Saulle décéda le à l'âge de 56 ans en son domicile 29 quai Saint-Michel à Paris où il vécut avec son épouse, née Vallot[7]. Il fut inhumé au cimetière du Bois-Tardieu à Clamart[8].
Ouvrages principaux
La folie devant les tribunaux (1864) ;
Prisbelönt av Institutet, Pronostic et traitement de l'épilepsie (1869) ;
Le délire des persécutions (1871) ;
La folie héréditaire (1873) ;
Traité de médecine légale, de jurisprudence médicale et de toxicologie (1874) ;
La folie du doute avec délire du toucher (1875) ;
Étude médico-légale sur les épileptiques (1877) ;
Étude clinique sur la peur des espaces (1878) ;
Étude médico-légale sur l’interdiction des aliénés (1880) ;