Avant la fusion des communes de 1977, ce village formait une entité à part entière. Une partie de celle-ci avait déjà fusionné avec la commune de Visé en 1975.
Étymologie
Le nom de Haccourt trouve son origine dans le nom du Seigneur originaire de Frise "Hacco". On peut encore voir entourant l'Église Saint Hubert quelques murs qui faisaient partie de son château, et notamment l'entrée du pont levis.
Le nom du hameau de Hallembaye vient de l'hydrologie, son nom vient du vieux germanique "Hell" signifiant "limpide" et "Bach" "Baye" signifiant "ruisseau".
Démographie
Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
À Hallembaye, le , 16 civils passés par les armes et 80 maisons détruites par le 73e RI et le 9e RU -Régiment de Uhlans- de l'armée impériale allemande lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion[1]
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La commune d'Oupeye et Haccourt est capitale wallonne de la fruiticulture avec une production importante sur basses-tiges de pommes, de poires, de fraises et de fruits rouges. Il subsiste encore de belles variétés de hautes tiges qui produisent des prunes, cerises, etc.
Folklore
Haccourt passe pour être un grand centre de rassemblement des macrales. Au XVIe siècle, des sorcières de la région furent condamnées et brûlées vives sur les Hautes terres de Froidmont entre Haccourt et Houtain[2].
Références
↑John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN2-84734-235-4), p. 479
↑admfgfw, « Macrâles di Hacou (les) », sur Fédération des Groupes Folkloriques Wallons - FGFW.be, (consulté le )