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Hélène Rioux (1936-2002) est une historienne française.
Fille de libraires installés boulevard de Clichy à Paris[1], Hélène Rioux naît Hélène Marthe Yvette Cassagne[2] le 13 mai 1936[3] dans le 14e arrondissement de Paris[4]. Elle passe une partie des années de guerre en Lozère[5], à Mende, puis fait ses classes au lycée Jules-Ferry[1].
Imprégnée du catholicisme du Sillon, elle appartient à la branche jeune du Mouvement républicain populaire (MRP) et à la Confédération française démocratique du travail (CFDT)[1]. À la Sorbonne, elle milite au Groupe des étudiants en histoire (GEH), opposée à la guerre d'Algérie[6]. Certifiée (1962) puis agrégée d'histoire (1963)[7], elle obtient en 1978 un diplôme d'études approfondies en histoire contemporaine[a],[8].
Elle est professeur d'histoire dans le secondaire — notamment à Chartres[7] — pendant sept ans, puis en hypokhâgne et khâgne dans plusieurs lycées parisiens : Jules-Ferry (1970-1980), Lycée Claude-Monet (1980-1983), Fénelon (1983-1988), et enfin Henri-IV, où elle succède à Dominique Borne[8] (1988-1999)[9]. Disciple de Marc Bloch[10], elle fait notamment découvrir à ses élèves l'« histoire culturelle »[11] et l'« histoire politique »[12].
Elle meurt le 18 mai 2002[3] à Clichy[4]. Elle repose au cimetière de Montmartre[1].
Elle est chevalier des Palmes académiques
Épouse de Jean-Pierre Rioux[13], elle est la mère de Rémy Rioux[14] et d'Emmanuelle Rioux[2].