Guillaume Widmer est le fils de Paul Philippe René Widmer (1879-1955) et d'Antoinette Louise Demarest (1883-1961)[1]. Après des études de philologie et de droit, il est employé à la direction de la Banque nationale française du commerce extérieur de 1926 à 1931 puis comme avocat à la Banque de l'Indochine de 1931 à 1939 ; il est fondé de pouvoir à Shanghai de 1937 à 1939[2]. Le , il épouse Marthe Marguerite Laedlein (1905-1964), avec laquelle il a deux filles[1].
Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale, il sert successivement au 16e et au 9e RIC en Indochine française de 1939 à 1941, avant d'être démobilisé et rapatrié en France. Il entre dans la Résistance et exerce dans la clandestinité les fonctions de délégué militaire de la Région II. Évadé par l'Espagne en 1943, il entre au Bureau central de renseignements et d'action le . En 1944, Guillaume Widmer, alias « Cloître », succède à Louis Burdet, alias « Circonférence », comme délégué militaire régional de la Région II[3].
↑Madeleine Baudoin, Histoire des groupes francs (MUR) des Bouches-du-Rhône de septembre 1943 à la libération, Presses universitaires de France, , 283 p., p. 173.
↑Patrick Chastenet et Philippe Chastenet, Chaban, Le Seuil, , 605 p., p. 335.
↑Bernard Lachaise, Gilles Le Béguec, Jean-François Sirinelli (dir.), Jacques Chaban-Delmas en politique : actes du colloque organisé à Bordeaux les 18, 19 et 20 mai 2006, Presses universitaires de France, , 480 p., p. 151.
↑Supplément à la Revue de la France libre, Association des Français libres, , p. 13.
↑« Décès », Revue de la France libre, no 176, , p. 27.
Bibliographie
(de) Reinhard Grohnert, Die Entnazifizierung in Baden 1945-1949, Stuttgart, Kohlhammer, .
(de) Jürgen Klöckler, Abendland – Alpenland – Alemannien. Frankreich und die Neugliederungsdiskussion in Südwestdeutschland 1945-1947, Munich, Oldenbourg, , 311 p. (ISBN3-486-56345-9).
Liens externes
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