Le groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine (GMACC) est une unité des troupes colonialesfrançaises en garnison en Chine dans la première moitié du XXe siècle.
Création et différentes dénominations
: création du groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine
: renommé batterie mixte d'artillerie coloniale de Chine
: dissolution
: formation de la batterie d'artillerie coloniale de Chine
1922 : renommée batterie mixte d'artillerie coloniale de Tien-Tsin
: renommée détachement d'artillerie coloniale du Petchili
: devient groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine
L'unité est recréée le 15[1] ou le sous le nom de batterie d'artillerie coloniale de Chine, à Tianjin. En 1922, elle est renommée batterie mixte d'artillerie coloniale de Tien-Tsin, avec une section de canons de 75 et une section de canons de 65 de montagne[2].
Le , la batterie devient détachement d'artillerie coloniale du Petchili[1] puis le le groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine est remis sur pied. Il stationne à Tianjin et à Shanghai[4].
Le GMACC est dissous le [1],[2] (ses militaires rejoignent le 4e RAC en Indochine). Il est remplacée par une batterie puis une simple section de canons de 65 de montagne, finalement dissoute en [4].
Insigne
Sur un écu bleu clair translucide, deux canons en sautoir, chargés d'un dragon bleu lové autour de l'ancre rouge des troupes coloniales. En chef, trois portiques asiatiques devant un soleil levant[4].
L'insigne est fabriqué localement[1] et mis en vente en juin 1938, peu avant la dissolution du groupe[4].
↑ abc et dJean-Jacques Marquet et Richard Villeminey, Insignes et historiques des formations de l'Artillerie Coloniale et de Marine,
↑ a et bJacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (1re partie) », Armes Militaria Magazine, no 95, , p. 48-51
↑ abc et dJacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (2e partie) », Armes Militaria Magazine, no 96, , p. 63-67
Voir aussi
Liens externes
(en) Christian Henriot (dir.), « Virtual Shanghai: Images », recueil en ligne de photographies anciennes de Shanghai, sur virtualshanghai.net (consulté le ).