Groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine

Groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine
Activité 1901 - 1903
1929 - 1938
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Groupe d'artillerie
Rôle Appui-feu
Fait partie de Troupes françaises en Chine
Garnison Tianjin et Shanghai
Ancienne dénomination Batterie mixte d'artillerie coloniale de Chine

Le groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine (GMACC) est une unité des troupes coloniales françaises en garnison en Chine dans la première moitié du XXe siècle.

Création et différentes dénominations

  •  : création du groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine
  •  : renommé batterie mixte d'artillerie coloniale de Chine
  •  : dissolution
  •  : formation de la batterie d'artillerie coloniale de Chine
  • 1922 : renommée batterie mixte d'artillerie coloniale de Tien-Tsin
  •  : renommée détachement d'artillerie coloniale du Petchili
  •  : devient groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine
  •  : dissolution

Historique

Le groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine est formé en septembre 1901[1] ou 1902[2] à partir de l'artillerie coloniale du corps expéditionnaire français en Chine. Le groupe regroupe une batterie à Tianjin (Tien-Tsin) et une batterie à Shanghai (Changaï)[3]. Le groupe est réduit en à une seule batterie mixte, stationnée à Tianjin[2]. Ses vieux canons de 80 de montagne sont remplacés par des canons de 75 de campagne. Transférée vers Hanoï en Indochine[3], la batterie mixte d'artillerie coloniale de Chine est dissoute le [1].

L'unité est recréée le 15[1] ou le sous le nom de batterie d'artillerie coloniale de Chine, à Tianjin. En 1922, elle est renommée batterie mixte d'artillerie coloniale de Tien-Tsin, avec une section de canons de 75 et une section de canons de 65 de montagne[2].

Le , la batterie devient détachement d'artillerie coloniale du Petchili[1] puis le le groupe mixte d'artillerie coloniale de Chine est remis sur pied. Il stationne à Tianjin et à Shanghai[4].

Le GMACC est dissous le [1],[2] (ses militaires rejoignent le 4e RAC en Indochine). Il est remplacée par une batterie puis une simple section de canons de 65 de montagne, finalement dissoute en [4].

Insigne

Sur un écu bleu clair translucide, deux canons en sautoir, chargés d'un dragon bleu lové autour de l'ancre rouge des troupes coloniales. En chef, trois portiques asiatiques devant un soleil levant[4].

L'insigne est fabriqué localement[1] et mis en vente en juin 1938, peu avant la dissolution du groupe[4].

Références

  1. a b c d e et f Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 20
  2. a b c et d Jean-Jacques Marquet et Richard Villeminey, Insignes et historiques des formations de l'Artillerie Coloniale et de Marine,
  3. a et b Jacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (1re partie) », Armes Militaria Magazine, no 95,‎ , p. 48-51
  4. a b c et d Jacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (2e partie) », Armes Militaria Magazine, no 96,‎ , p. 63-67

Voir aussi

Liens externes

  • (en) Christian Henriot (dir.), « Virtual Shanghai: Images », recueil en ligne de photographies anciennes de Shanghai, sur virtualshanghai.net (consulté le ).

Articles connexes

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