La grille d'orientation sexuelle de Klein (Klein Sexual Orientation Grid, KSOG en anglais) a été développée par le Dr Fritz Klein, sexologue spécialisé dans l'étude de la bisexualité.
Klein décrit d'abord la KSOG dans son livre 1978 L'Option bisexuelle[1],[2],[3],[4].
La seconde édition date de 1993. Il tente de mesurer l'orientation sexuelle en élargissant l'échelle de Kinsey qui catégorise l'attirance sexuelle, en fonction de l’histoire de la personne, de 0 (exclusivement hétérosexuelle) à 6 (exclusivement homosexuelle).
Contrairement à l'échelle de Kinsey, la grille de Klein étudie l'orientation sexuelle en trois périodes de temps et par rapport à sept facteurs.
De ce travail Reinhardt, dit dans The Bisexual Opinion : "Le travail du docteur Klein présente un continium de préférences sexuelles, sociales et émotionnelles tout au long des trajectoires de vie"[5].
La KSOG est souvent utilisé comme un outil dans la recherche[6],[7]. Les études utilisant la KSOG ont utilisé le partitionnement de données pour étudier les tendances dans les vingt et un des paramètres de la KSOG et amène à dégager 5 grandes étiquettes/catégories de l'orientation sexuelle :
La grille[5] se décompose en trois parties :
Chacune des 21 cases doivent contenir une valeur de 1 à 7.
Les réponses possibles sont :
On peut organiser les résultats du test (ou les évaluations de ceux-ci en fonction de leur biographie) sur un tableau 3 x 3 à double entrée dont la structure est la suivante :
C'est grâce à cet outil que Fred Klein a assis sa réputation de spécialiste de la bisexualité[10]. Cet outil s'est popularisé parmi les militants, les éducateurs et les thérapeutes, parce qu'il reconnaît la complexité de la sexualité humaine et en particulier la fluidité sexuelle dans le temps[11].
Cependant, en raison de sa complexité, il a été peu employé et diffusé parmi les chercheurs et reste peu familier à beaucoup d'entre eux[12].
Klein, tout en insistant sur le fait que la grille a exploré beaucoup plus de dimensions que les échelles précédentes, a reconnu qu'il a omis les aspects suivants pouvant intervenir dans la définition de l'orientation sexuelle[13],[5] :