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Le mandat du gouvernement Daniel Johnson (père) s'étendit du 16 juin 1966 au 26 septembre 1968. Daniel Johnson (père) devient premier ministre du Québec à la suite de sa victoire aux élections du 5 juin 1966.
Lorsque l'Union nationale reprend le pouvoir, en 1966, les observateurs de l'époque croient qu'il s'agit de la fin de la Révolution tranquille et même d'un retour à l'ère Duplessis. Au contraire, Daniel Johnson poursuit les réformes commencées sous Lesage. Les Cégeps sont créés. La loi sur le Protecteur du Citoyen est adoptée. On met en place le ministère des Institutions financières.
Les relations Québec-Ottawa prennent une nouvelle tangente. Johnson exige la signature d'un nouveau pacte d'égal à égal avec le reste du Canada, sinon il déclenchera, dit-il, le processus devant mener à l'indépendance, de là son slogan "Égalité ou indépendance". Les négociations avec Ottawa ne sont cependant pas un succès, surtout avec l'entrée en scène de Pierre Elliott Trudeau.
Avec l'appui du président français, Charles de Gaulle, Johnson accroît significativement le rayonnement international du Québec. Expo 67 et le "Vive le Québec libre! du général De Gaulle le font connaître à travers le monde. En janvier 1968, le Gabon, sous la pression du président français, invite le ministre de l'Éducation québécois à la conférence annuelle des communautés africaines et malgaches, à Libreville, sans passer par Ottawa. Le mois suivant, le Canada, mécontent, rompt ses liens diplomatiques avec le Gabon.