Or, le Premier ministre Maurice Duplessis meurt en fonction le 7 septembre 1959 à Schefferville, âgé de 69 ans. Il est remplacé par Paul Sauvé qui, à peine quatre mois plus tard, le 2 janvier 1960, meurt subitement lui aussi dans l’exercice de ses fonctions, à Saint-Eustache[5]. Il avait 52 ans.
Armand Maltais est cependant battu dans son comté de Québec-Est en 1962 par le libéral Ernest Godbout[7], lors de l’élection générale anticipée du 14 novembre 1962, déclenchée par le Premier ministre Lesage, qui espérait ainsi accroître sa majorité à l’Assemblée nationale pour réaliser le projet de nationalisation de l'électricité au Québec. Le pari est gagné.
Député de Limoilou 1966-1970
Armand Maltais est réélu député de l’Union nationale dans Limoilou[8], lors de l’élection générale du 5 juin 1966. Le Parti de l’Union nationale de Daniel Johnson forme le nouveau gouvernement avec une mince majorité de six sièges à l'Assemblée nationale.
Ministre d’État (cabinet Johnson)
Maltais est nommé ministre d’État dans le cabinet Johnson. Or Daniel Johnson meurt subitement le 26 septembre 1968 à Manic-5. C’est Jean-Jacques Bertrand qui lui succède le 2 octobre 1968.
Solliciteur général et ministre des Institutions financières (cabinet Bertrand)
Armand Maltais devient alors, le 10 octobre 1968, Solliciteur général[9] dans le cabinet Bertrand (du 10 octobre 1968 au 12 mai 1970), puis ministre des Institutions financières, Compagnies et Coopératives (du 23 juillet 1969 au 12 mai 1970).
Armand Maltais a été président général de la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec de 1952 à 1956[10].
Il était membre de diverses associations professionnelles, sociétés culturelles et sociales, dont l’`Association du Barreau canadien[11], le Conseil de vie française en Amérique, la Société historique et culturelle des citoyens d'ascendance française, les associations des anciens du Séminaire de Gaspé et de l’Université Laval, l'Association des Gaspésiens et des Madelinots de Québec, l'Association des consommateurs du Canada, l'Union commerciale de Québec et le Club Renaissance de Québec (club privé de l’Union nationale). Il a aussi été gouverneur honoraire du Club Renaissance de Montréal.
Antoine Robitaille, « La Révolution tranquille délie la langue des élus », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
Archives sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Discours d'Armand Maltais
Armand Maltais, Les Canadiens- français : une nation, Société Saint-Jean-Baptiste de Québec, 1962. consultation sur place (avec délai), cote : 395602 con, bibliothèque et archives nationales du québec, grande bibliothèque, collection nationale, conservation, no de notice : 0003568491
Discours prononcé par l'honorable Armand Maltais, député de Québec-Est, lors de l'ouverture de la Semaine nationale, Saint-Jean-Baptiste, le 17 mars 1962.