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Gilles Defacque naît dans une salle de bal-catch-cinéma-théâtre Le Mignon Palace à Friville-Escarbotin (Somme)[1]. En 1963, il réussit le concours de l’École normale d’instituteurs à Amiens et poursuit ses études à la Faculté des Lettres de Lille où il fera un doctorat sur la prose d’André Breton. À partir de 1965, il enseigne au lycée Baudelaire à Roubaix tout en continuant d’animer une revue amiénoise d'action poétique, La Galerne, dont les rédacteurs sont anarcho-gauchistes.
Dès ses premiers pas en tant que metteur en scène de textes de répertoire, s’affirme le choix privilégié de Louis Calaferte, avec l’opportunité de créer, en 1990 à l’Opéra de Lille, Aux armes citoyens, opéra bouffe, « baroquerie en un acte avec couplets ». Autre grande référence littéraire ayant marqué le parcours de Gilles Defacque : Samuel Beckett et sa trilogie de résistance post-atomique, composée de En attendant Godot, Fin de partie et Oh les beaux jours, successivement montées entre 1993 et 1999[2].
1983 : « Bégaiements (auto-biographie de la vie d’un petit homme) » solo de Gilles Defacque
1991 : « Varietà » « Fin de Nuit »
1992 : « Le dictateur, la star et le chômeur »
1992 : « Les Broc’s ou Gilles Defacque en concert »
1994 : « Maryline » avec Stéphanie Hennequin
1996 : « Le Casting » (Chères ombres)
1997 : « Ça partirait de Friville Escarbotin… » solo de Gilles Defacque
1999 : « Mélancolie Burlesque »
2002 : « Opéra Bouffe Circus » avec comédiens, circassiens et musiciens « Les Guides » avec Jérôme Martin et Sylvain Roux, mise en scène de Gilles Defacque
2004 : « Mignon Palace » avec comédiens, circassiens et musiciens
2005 : « Les Aventures de Madame Mygalote – L’Ile Bleue du Sommeil» spectacle jeune public
2006 : « Mygalote à Bollywood » (création éphémère)
2006 : « Moi y’a un truc que j’comprends pas… c’est la beauté » de et par Janie Follet, mis en scène et co-écriture de Gilles Defacque
2008 : « Loin d’être fini » solo de Gilles Defacque
2010 : « C’est pas nous » (texte de Gilles Defacque, mise en scène de François Godard, Comédie de Picardie)
2010 : « La Saint Robert » « Le Toukès… » mise en piste de Gilles Defacque assisté de Lyly Chartiez
2013 : « Soirée de Gala (Forever and Ever) » avec comédiens, circassiens et musiciens
2017 : « La double vie rêvée de Jack M … » « Crise de voix » livret et mise en scène, production lyrique de La Clef des Chants, Cie de l’Oiseau Mouche / le Prato « Clément ou le courage de Peter Pan »
2018 : Interlude T/0 « On aura pas le temps de tout dire » avec Gilles Defacque et Bruno Soulier / Acteur-Auteur Gilles Defacque / Conception, adaptation Eva Vallejo et Bruno Soulier / Mise en scène Eva Vallejo / Musique Bruno Soulier
2019 : « L’Aile du Radeau (Don Quichotte à la dérive)» de Gilles Defacque, avec Jacques Motte, Séverine Ragaigne, Gilles Defacque, jeu, Léa Passard et Miguel Rubio, mât chinois, Macarena Gonzales, contorsion, Sandrine Ricard, acrobate, danseuse et William Schotte à la musique.
2021 : Clowns sans contact[15],[16], texte et mise en scène de Gilles Defacque, une création de La Compagnie 8 avec les élèves du Conservatoire d'Arras.
Hors-Piste Gilles Defacque et le théâtre du Prato, film documentaire de Pierre Verdez [Real Productions, 2020] retraçant la vie de l'artiste avec des images d'archives inédites[20],[21].
↑Corinne Covez (dir.), « Pratique artistique : un rapport à soi, aux autres et au monde : l'éducation par le cirque, l'école du vivre », Thèse de doctorat en Arts, Université de Lille 3, , p. 94 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jacquy Tiset, « Le Prato : une fabrique de théâtre populaire dans un quartier populaire », Raison présente, vol. 163, no 1, , p. 135–143 (DOI10.3406/raipr.2007.4056, lire en ligne, consulté le ).
↑Maurice Audebert et Guy Bruit, « Théâtre et clownerie », Raison présente, vol. 58, no 1, , p. 104–109 (DOI10.3406/raipr.1981.2165, lire en ligne, consulté le ).