Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Né en Lituanie mais arrivé jeune en France, naturalisé français avant sa majorité, Gilbert Zaksas suit des études de droit, à Toulouse, jusqu'au doctorat. Il exerce ensuite comme avocat.
Il parvient notamment à entrer en contact avec le Special Operations Executive britannique, ce qui permet à son mouvement d'obtenir des moyens pour mener des actions de sabotage ferroviaire.
Membre du conseil national de Libérer et Fédérer et co-directeur du journal clandestin du même nom, à partir de juillet 1942, il adhère, comme les autres membres de son mouvement, à la SFIO à la Libération. Ceux-ci, alliés à Raymond Badiou, maire de Toulouse, tentent d'écarter les anciens responsables socialistes de la fédération de Haute-Garonne, et notamment Vincent Auriol, mais sans succès.
Délégué à l'assemblée consultative provisoire lors de son installation à Paris, il y intervient sur des questions sanitaires et scolaires, proposant notamment de réquisitionner les hôtels des villes d'eau pour pallier le manque d'établissements scolaires.
Placé en deuxième position, derrière Vincent Auriol, sur la liste socialiste pour l'élection de l'assemblée constituante en Haute-Garonne, il fait l'objet d'une très violente campagne communiste contre lui, et fait face à des attaques sur ses origines lituaniennes. Il est cependant élu député en octobre 1945.
Nommé au printemps 1946 trésorier payeur général au Cameroun, il ne se représente pas en juin 1946 et s'éloigne de la vie politique, tout en restant quelques années encore membre de la SFIO.