Georges Riché est le petit-fils de Jules François Riché et le fils de Maurice Riché, bâtonnier de l'ordre des avocats de Charleville, administrateur de la Compagnie des chemins de fer de l'Est (1904-1913) et d'autres affaires. Il épouse en 1918 Suzanne Roy, fille de Maurice Roy, conseiller à la Cour des comptes, de l'Institut[1].
D'abord attaché aux Ets Schneider[1], il entre par la suite à l'UCINA (Union pour le Crédit à l'Industrie Nationale), fondée en 1919, filiale commune du Crédit lyonnais et du Comptoir national d'escompte de Paris[5]. En tant que directeur général, il mit au point et développa le crédit à moyen terme (3 à 7 ans). Il est directeur de banque lorsqu'il entre au comité directeur des Croix de feu[6].
Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, titulaire de la croix de guerre, il est l'un des premiers adhérents des Croix-de-Feu et il est membre du conseil d'administration et trésorier de cette association d'anciens combattants devenue une ligue d'extrême droite dès le 29 mai 1928. Il est ensuite membre du comité exécutif et trésorier du Parti social français (PSF) fondé par La Rocque après la dissolution en juin 1936 des Croix de Feu par le gouvernement du Front populaire[7],[8]. Sous l'Occupation, il s'implique dans les actions du Réseau Klan issu du PSF[9].
Il rencontre plusieurs fois Pierre Laval entre 1942 et 1944, pour faire libérer (sans succès) ses amis du PSF et de Klan arrêtés par la Gestapo[10],[11].
↑Colonel de La Rocque, Pourquoi je suis républicain, Seuil, 2014, p. 183
↑Témoignage de G. Riché du 14 mai 1946, dans La Vie de la France sous l'Occupation (1940-1944), Tome II, nouveau monde éditions, 2013, p. 1082-1083 (Témoignage favorable à Laval)