Il a été professeur titulaire de mathématiques à Tübingen (1909–1910), Stuttgart (1910–1912), Königsberg (1912–1913), Strasbourg (1913–1916) et à la Technische Hochschule de Munich (1916–1946).
En 1921 il est élu membre ordinaire de la classe de mathématiques et sciences naturelles de l'Académie bavaroise des sciences.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Faber est nommé recteur de Technische Hochschule par le gouvernement militaire. Dans cette fonction, il s'engage pour la reprise des cours qui a lieu au semestre d'été 1946, après quoi il obtient l'éméritat.
Travaux
La plupart des travaux de Georg Faber portent sur la théorie des fonctions en analyse complexe. Il a étudié notamment le développement en série de polynômes de fonctions analytiques dans une région dont le contour est une courbe lisse. Ces polynômes sont entièrement déterminés par la région; ils sont appelés polynômes de Faber. En 1923, il démontre, indépendamment d'Edgar Krahn, les inégalités de Rayleigh-Krahn-Faber(en) en dimension 2.
En plus des polynômes de Faber, il a introduit la série de Faber, la courbe de Lévy en 1910[3] et le système de Faber–Schauder qui a abouti à la base de Schauder.
Alfred Pringsheim et Georg Faber, « Séries hypergéométriques », dans Jules Molk (éd.), Encyclopédie des sciences mathématiques pures et appliquées, t. II : Deuxième volume. Fonctions de variables complexes, Gauthier-Villars, (lire en ligne), p. 91-93
Ludwig Maurer, Adolf Krazer et Georg Faber, E. B. Christoffel : Gesammelte mathematische Abhandlungen, t. I, Teubner, (lire en ligne)
Ludwig Maurer, Adolf Krazer et Georg Faber, E. B. Christoffel : Gesammelte mathematische Abhandlungen, t. II, Teubner, (lire en ligne)