La gare dispose de deux voies de passage (parcourables à 160 km/h), chacune étant desservie par un quai latéral.
Histoire
La « station de Saint-Aunès » est mise en service le par la Compagnie d'exploitation du chemin de fer de Montpellier à Nimes lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne[2]. L'État, qui a construit ce chemin de fer, a livré l'infrastructure le à cette compagnie adjudicataire de l'exploitation. C'est l'une des trois stations (les deux autres sont « Castelnau ou le mas de Bongue » et « les Mazes »), très rapprochées, provisoirement installées entre Montpellier et Lunel pour éventuellement être réunies en une seule, en un lieu à choisir à partir des différences de leur fréquentation[3].
Le , le conseil général du département s'inquiète du confort des voyageurs qui n'étant pas prévenus des retards des trains en direction de Montpellier, puisqu'il n'y a pas de télégraphe, sont obligés d'attendre debout sur le quai. Il émet un vœu pour la construction d'un abri sur ce quai[6]. En , l'ingénieur en chef du contrôle indique que les travaux de construction de l'abri sont en cours de finitions[7].
Le , le conseil général s'intéresse de nouveau à la gare dont le trafic atteint annuellement environ 100 000 voyageurs du fait qu'elle dessert l'importante commune de Mauguio. Pour cette fréquentation la salle d'attente et l'abri de quai sont considérés comme ayant une taille nettement insuffisante. Le vœu adopté demande un agrandissement et un aménagement de la salle d'attente et de l'abri en adéquation avec la fréquentation[8].
En 1902, le bâtiment voyageurs est agrandi[9]. Sans doute après cet agrandissement, la station dispose d'un bâtiment voyageurs à cinq ouvertures et un étage sous une toiture à deux pans, deux voies, deux quais avec un abri en pierre sur le quai opposé (voir photo ci-contre).
Après le départ du personnel permanent la gare devient une halte, son bâtiment voyageur est fermé puis détruit, ainsi que les autres petits édifices, au cours du XXe siècle.
En 2014, c'est une gare voyageurs d'intérêt local (catégorie C : moins de 100 000 voyageurs par an de 2010 à 2011), qui dispose de deux quais (le quai 1 d'une longueur utile de 126 m pour la voie 1 et le quai 2 d'une longueur utile de 124 m pour la voie 2) et deux abris[14].
En 2018, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 3 044 voyageurs[15].
En 2014, le quai desservi par les trains en direction de Montpellier est utilisé pour le tournage de la vidéo Clown de Rémi Gaillard[18].
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [810] Tarascon - Sète », p. 139.
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Les 80 premières lignes 1828-1851, Palau, , 217 p. (ISBN2-9509421-0-5), « 3.8 Montpellier-Nimes (52 kilomètres) », p. 112.
↑« Montpellier, 4 janvier », Journal de Toulouse, no 5, , p. 2 (lire en ligne [PDF]).
↑A. de Laveleye, Histoire financière des chemins de fer français, (lire en ligne), chap. 40 (« Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée »), p. 43.
↑Conseil général du département de l'Hérault, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Séance du 21 août », p. 73.
↑Conseil général du département de l'Hérault, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée : Rapport de l'ingénieur en chef », p. 1.
↑Conseil général du département de l'Hérault, Rapports et délibérations, (lire en ligne), « Séance du 24 août », p. 92.
↑Journal des chemins de fer des mines et des travaux publics, vol. 61, (lire en ligne), p. 377