Son premier mandat électif est celui au sein du conseil d'aide sociale (« Fürsorgerat ») d'Altdorf, où elle siège entre et [4] et dont elle assume la présidence en 1992 et 1993[2].
En 2002, elle devient pour deux ans la première femme Landamman d'Uri[2]. En , elle quitte le gouvernement cantonal uranais[4], où la représentation féminine continue à être assurée par la démocrate-chrétienneHeidi Z'graggen.
Dans sa carrière cantonale, elle est considérée comme une pionnière[5].
En , elle annonce ne pas vouloir se représenter pour son siège au Conseil national pour les élections fédérales de 2015[7] et quitter la politique[8].
Le DHS lui retient comme œuvre principale une contribution dans la réorganisation du système de péréquation financière[2].
Chef du groupe PLR aux Chambres
Le , elle est élue à la présidence du groupe libéral-radical (RL)[9] et succède à Felix Gutzwiller à la suite de l'élection de ce dernier au Conseil des États[5][pas clair]. Elle n'entre officiellement en fonction que début mars 2008, mais tient les rênes du groupe depuis son élection[5]. Elle est considérée par ses collègues comme une personne très crédible et jouant un rôle intégrateur, qui sait faire des compromis mais diriger quand il le faut[9]. Certains observateurs la décrivent en revanche comme timide envers les personnes qu'elle ne connaît pas[5], voire sans humour au premier abord[10] ; elle reste toutefois une personne qui capte l'attention quand elle prend la parole à la tribune du Conseil national[5],[11].
Lors de l'élection de remplacement de Samuel Schmid au Conseil fédéral en 2008, elle s'engage pour que le groupe RL vote pour un représentant de l'UDC[13]. En fin de compte, Ueli Maurer succède à Samuel Schmid.
En 2009, lors de la campagne pour le remplacement de Pascal Couchepin au Conseil fédéral, elle préfère que Fulvio Pelli, alors président du PLR, reste à ce poste et ne se présente pas à l'élection au Conseil fédéral[14].
En 2013, elle dénonce des alliances contre nature (« unheilige Allianzen ») entre le PS et l'UDC, mentionnant la 6e révision de l'assurance-invalidité[15].
Elle est louée en 2014 par le président du PLR, Philipp Müller, comme remarquable (« hervorragende ») chef de groupe[16]. La même année, le Tages-Anzeiger lui attribue les qualificatifs de « Dame de fer » (en référence à Golda Meir et Margaret Thatcher) et de sphinx[17]. La Weltwoche utilise aussi le terme de « Dame de fer » pour la décrire en 2016[18].
À la fin de sa carrière, on lui attribue le fait d'avoir soudé les votes du PLR pendant sa présidence du groupe RL[10]. Adrian Amstutz, son homologue UDC, affirme qu'ils s'entendent bien[17]. D'autres médias la considèrent comme sévère avec les membres du groupe qui poursuivent des intérêts propres ou ceux des lobbys[19].
Sur l'ensemble de la 48e législature de l'Assemblée fédérale suisse, elle fait un score de +2,2 dans le baromètre annuel des parlementaires fédéraux effectué par l'institut de sondage Sotomo, au centre-gauche du groupe parlementaire[23]. Son score varie peu les années suivantes (+2,0 en 2012[24], +2,2 en 2013[25] et 2014[26]).
Mandats
Depuis son retrait de la politique, elle siège dans plusieurs conseils d'administration, dont celui des Salines Suisses[2] et de UBS Switzerland. Elle est aussi membre du comité directeur du conseil de fondation de la Rega[27],
Elle siège également depuis 2016 dans le comité d'experts (« publizistischer Beirat ») de la NZZ[28]. Sa nomination intervient après la démission de Karin Keller-Sutter du même conseil[29].