Dans les années suivantes, il reste sûrement un serviteur de confiance du roi, car, en 1095, celui-ci l'envoie en mission officielle à Rome avec William Warelwast, futur évêque d'Exeter[1]. De retour en Angleterre en , il est récompensé de ses bons services par le siège épiscopal de Hereford[1]. Il est ordonné Diacre et prêtre le , et le jour suivant, il est consacré évêque[1].
En 1100, peu après le sacre du roi Henri Beauclerc, Gérard est nommé archevêque d'York[1]. Il s'oppose à son homologue Anselme de Cantorbéry, ce dernier voulant que le nouvel archevêque lui fasse une profession écrite d'obédiance, ce que Gérard refuse de faire[1]. Il doit donc se rendre à la cour papale de Rome pour d'une part obtenir son pallium, et d'autre part pour représenter le roi dans la querelle des investitures qui l'oppose à Anselme[1]. Usant de ses talents de diplomate et de son éloquence, il obtient son pallium du pape Pascal II[1]. Toutefois, les lettres papales qu'il ramène maintiennent l'interdiction des investitures par le roi[1]. Gérard assure à Henri Beauclerc que cette interdiction ne sera pas appliquée si ses choix sont de qualité[1].
Il s'arrange pour ne pas faire de profession d'obédiance à Anselme, et par la suite défend l'égalité des archidiocèses de Cantorbéry et d'York[1]. En 1102, son attitude conduit Anselme à demander et obtenir l'appui du pape, mais Gérard ignore la lettre papale[1].
Après sa mort, il est d'abord inhumé près du porche de la cathédrale d'York avant que son successeur Thomas ne fasse déplacer sa dépouiller à l'intérieur du bâtiment.
Notes et références
↑ abcdefghijklmno et pJanet Burton, « Gerard (d. 1108) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.