Engagé sur le front italien pendant la première guerre mondiale, il travaille ensuite entre 1919 et 1932 comme correcteur. Parallèlement c'est un militant socialiste et espérantiste[1],[2]. Ayant appris la langue internationale espéranto à partir de 1922, comme secrétaire de la ligue autrichienne espérantiste des travailleurs, c'est l'un des organisateurs du 5ème congrès de l'association mondiale anationale qui se déroule à Vienne en 1925.
Arrêté en 1935, il passe 14 mois en prison. Pendant la seconde guerre mondiale, il travaille à la Lokomotivfabrik Floridsdorf ce qui le dispense de la mobilisation.
Après la guerre, il participe à la création du parti socialiste autrichien (SPÖ) résultant de la fusion des partis social-démocrate et socialiste révoultionnaire.
Le , il procède à l'assermentation du premier gouvernement du chancelier Bruno Kreisky. C'est alors la première fois qu'un socialiste accède à la direction du gouvernement à la suite d'élections législatives sous la Deuxième République, et que les deux têtes de l'exécutif appartiennent au SPÖ.
À l'issue de son premier sextennat, il fait usage de la capacité constitutionnelle à en solliciter le renouvellement. Pour l'élection présidentielle du , il fait face au secrétaire général des Nations uniesKurt Waldheim, soutenu par l'ÖVP. Il est réélu avec 52,78 % des suffrages exprimés, soit une avance beaucoup plus confortable sur son concurrent de 463 000 voix.
Ses fonctions politiques à la tête de l'Etat, ne l'empêchent pas de continuer son œuvre militante en faveur de l'espéranto[4],[5]
Mort en fonction
Il meurt le , à l'âge de 74 ans. L'intérim revient alors au chancelier fédéral Bruno Kreisky. Il est inhumé cinq jours plus tard au Zentralfriedhof de Vienne, dans le Präsidentengruft où reposent tous les présidents de la République élus depuis .
Indépendant mais soutenu par le Parti socialiste, Rudolf Kirchschläger est élu pour lui succéder deux mois plus tard.