En mai 1914, avec Alfons Van de Perre et Arnold Hendrix, il fonda à Anvers le journal De Standaard, mais le déclenchement de la guerre reportera de quelques années la sortie de la première édition. Son sixième enfant, Jan Van Cauwelaert, est né le .
Le paraît le premier numéro du Standaard. Van Cauwelaert s'installa à Anvers et commença un cabinet d'avocats avec son frère cadet, August (poète et plus tard aussi juge). En 1921, il devint bourgmestre (mandat qu'il occupera jusqu'en 1932). Le nouveau bourgmestre prit également en charge les compétences d'échevin du port d'Anvers et, dans cette fonction, prit soin de l'extension considérable de celui-ci vers le nord. On appela d'après lui, l'écluse Van Cauwelaert.
Le , Van Cauwelaert devint ministre de l'industrie, des classes moyennes et du commerce intérieur, et ministre de la poste, des télégraphes et du téléphone dans le gouvernementde Broqueville III réajusté, et à partir du , ministre de l'Agriculture et des Affaires économiques. Sous le gouvernementTheunis II, à partir du , il était brièvement ministre de l'agriculture, des classes moyennes et des travaux publics. Le , il a dû démissionner après un scandale financier. Ce déshonneur, autant que son anti-fédéralisme, finirent par le détrôner comme animateur du mouvement flamand[3].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Van Cauwelaert demeura à New York. Après la guerre, il tenta de limiter les effets de la répression et de l'épuration. Il était là quand Léopold III décida de démissionner. Et lorsque Baudouin prêta serment, ce fut dans les mains de Van Cauwelaert, qui avait déjà atteint l’âge de la retraite à cette époque.
En dépit de cela, Frans Van Cauwelaert occupera son siège parlementaire jusqu'à sa mort en 1961, et laissa des archives immenses ; encore de nos jours une source importante pour les historiens.