Frédéric Descrozaille occupe son premier poste, entre janvier 1993 et avril 1994, en tant qu'attaché agricole à l'ambassade de France à New Delhi dans le cadre d'un volontariat du service national en administration (VSNA).
En 1994, il entame sa carrière, en tant que chargé de mission à l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA). Il devient en 1996 chargé de communication à CFCA (aujourd'hui Coop de France). Ensuite, il devient attaché de direction au Centre national des jeunes agriculteurs en 1997, puis directeur en 2000, poste qu'il occupera aussi à la Fédération interprofessionnelle du cheval de sport, de loisir et de travail (FIVAL) en 2003. En 2008, il devient le directeur général de l'Interprofession des fruits et légumes frais (INTERFEL).
En 2012, Frédéric Descrozaille se met à son compte dans le cadre d'un reclassement externe. Il effectue des missions de conseil et de formation avant de rejoindre Selescope (cabinet de conseil en recrutement et évaluation d'équipes dirigeantes) en 2014 en tant que consultant senior. Il en démissionne en juin 2017 après avoir été élu député de la première circonscription du Val-de-Marne.
À l’automne 2018, il est à l'initiative du projet « Repas à l'hôpital », dont l'objectif est la mise en œuvre d'une expérimentation de nouvelles pratiques dans la préparation des repas à destination des patients afin d'en améliorer la qualité et de limiter le gaspillage des denrées[7]. Il vote contre la « PMA pour toutes »[8].
En , lors d'un débat avec Éric Zemmour, il déclare qu'il y a des agriculteurs « qui gagnent 350 euros par mois et qui vivent bien parce qu’ils capitalisent », propos qui nourrira un début de polémique dans la presse nationale[9][source insuffisante], comme dans la presse professionnelle[10][source insuffisante].
En , sa proposition de loi concernant la limitation à 34 % des promotions sur les produits d'hygiène et de beauté est adoptée[11]. Initialement présentée comme un moyen de « protéger l'emploi et les PME », cette mesure entrant en vigueur en mars 2024 fait réagir[12]. Le député indiquera en que son texte de loi est « trop complexe » et que cette loi participe à « déluge de normes et de tracasseries »[13].
En , Frédéric Descrozaille est candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, il est battu par Sylvain Maillard après n'avoir recueilli que trente-trois voix tandis que son adversaire en recueillait cent soixante-cinq (80 % des suffrages)[14].
En , à l’occasion du bureau du groupe majoritaire Renaissance à l’Assemblée nationale, il défend l’idée que la majorité présidentielle doit accepter le soutien du Rassemblement national« selon les cas[15]. »
En , il est mis en cause par le journal Mediapart pour avoir « dévoyé » l'enveloppe budgétaire censée couvrir ses frais de mandat en 2021[16].
Références
↑« Législatives 2017 : qui est Frédéric Descrozaille le nouveau député REM du Val-de-Marne ? », France Bleu, (lire en ligne, consulté le ).