La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Les installations de la fosse sont modernisées en 1950 et 1951. La fosse no 7 - 7 bis cesse d'extraire en 1967, et son champ d'exploitation est repris l'année suivante par la fosse n° 6 - 6 bis - 6 ter des mines de Bruay, date à laquelle le puits no 7 bis est remblayé. Le puits no 7 est conservé pour l'aérage du siège de concentration jusqu'à sa fermeture et est remblayé en 1979. Son chevalement est détruit deux ans plus tard. Les terrils sont exploités, le no 38B, 7 de Nœux Nord l'est en intégralité.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Les cités ont été rénovées, et les terrils sont devenus des espaces de promenade. Les bains-douches et les ateliers sont inscrits aux monuments historiques depuis le . La fosse no 7 - 7 bis ainsi que la cité pavillonnaire no 7 ont été inscrites le sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
La fosse commence à extraire en 1888. Un puits no 7 bis est ajouté en 1891[A 1], à trente mètres à l'est-sud-est[note 2] du puits no 7. Un puits no 7 ter est foncé sur un autre carreau situé sur la commune de Ruitz[1].
La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune[B 1]. La fosse no 7 - 7 bis est modernisée en 1950 et 1951 par la mise en place d'un nouveau criblage, d'un nouveau moulinage, et d'une installation moderne de mise à terril, auparavant, les berlines y étaient menées par des chevaux. Une haveuse à bras « Sullivan » est mise en service en 1954[B 1].
La fosse no 7 - 7 bis cesse d'extraire en 1967, l'exploitation du gisement est reprise par la fosse n° 6 - 6 bis - 6 ter des mines de Bruay l'année suivante[B 1]. Cette dernière est située à Haillicourt[A 2] à 2 468 mètres au nord-ouest[note 2]. Le puits no 7 bis, profond de 818 mètres, est remblayé en 1968[B 1]. Le puits no 7 est conservé pour l'aérage du siège de concentration, par l'étage d'exploitation de 851 mètres[A 1] jusqu'à la fermeture de celui-ci. Le puits no 7, profond de 861 mètres[A 1], est remblayé en 1979. Son chevalement est détruit deux ans plus tard[B 1].
Reconversion
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1]. Les seuls vestiges de la fosses sont les bains-douches et les ateliers[2],[note 3].
Le terril no 38, situé à Barlin, est l'un des trois terrils de la fosse no 7 - 7 bis des mines de Nœux. Il s'agit d'un terril conique qui a été exploité. Le terril cavalier no 238, reliant les fosses nos 5 - 5 bis et 7 - 7 bis passe au nord du terril[7].
Le terril no 38B, disparu, situé à Barlin, était l'un des trois terrils de la fosse no 7 - 7 bis des mines de Nœux. Il a été intégralement exploité[9].
Le terril no 238, situé à Barlin, est un terril cavalier permettant de relier les fosses nos5 - 5 bis et 7 - 7 bis des mines de Nœux. Il est situé près des terrils nos 38, 38A et 38B[10].
La Société de Secours Minière a construit un dispensaire dans la cité Lyautey[11].
Notes et références
Notes
↑L'inscription aux monuments historiques concerne les bains-douches et les ateliers tandis que l'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco concerne la fosse no 7 - 7 bis à Barlin et de sa cité pavillonnaire no 7, à Barlin et Maisnil-lès-Ruitz.
↑ a et bLes distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris,
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 139, 146.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .
Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris, , p. 134.