Florimond Météreau est issu d'une ancienne famille luçonnaise qui est, au milieu du XIXe siècle dans le quartier du port, l'une des premières à se lancer à Luçon dans l'exportation des grains et farines, le principal débouché extérieur étant alors la ville de Londres où le grand-père de notre artiste séjourne longuement. La petite histoire de la télégraphie retient ainsi que le premier télégramme reçu de l'étranger à Luçon, le , provenait de la capitale anglaise et lui était adressé[réf. nécessaire].
En 1923, il procède au relevé des frises décoratives exécutées en 1800 dans la chambre consulaire du château de Malmaison sur des dessins de Charles Percier et Pierre Fontaine, puis dissimulées, voire endommagées en 1812 lors des réaménagements effectués par l'architecte Louis-Martin Berthault pour Joséphine Bonaparte[3]. Les peintures sur panneaux ainsi réalisées par Florimond Météreau sont conservées au château de Malmaison[4].
Si on lui connaît des villégiatures en France (il peint ainsi La Provence en 1949, également Le Tréport), une prédilection pour les intérieurs d'églises (comme Saint-Julien-le-Pauvre à Paris), Florimond Météreau reste fidèle à son département natal, plus particulièrement à Curzon où il peint tant des paysages que des intérieurs (comme la crypte de l'église Saint-Romain) et où l'on rappelle qu'il fut en 1921 le dessinateur[6] et le sculpteur du Monument aux morts[7]. Il est cependant également régulièrement présent à Luçon où il est membre d'honneur de la Société luçonnaise des arts et de la Société des amis du vieux Luçon.
Contributions bibliophiliques
Les animaux sauvages, album constitué de douze illustrations en couleurs (dont couverture) par Florimond Météreau, Librairie Hachette, 1920.
Expositions
Exposition personnelle
Florimond Météreau : casbahs et types du sud marocain. Gouaches, aquarelles, dessins, exposition sous le patronage de Si Kaddour Benghabrit, galerie Charpentier, Paris, octobre 1932[8].