Instituteur de banlieue, il se déclare inadapté à l’école-caserne. À partir de 1950, il s’intéresse au « primordial » : l’école primaire, et plus précisément à la classe Freinet isolée dans le groupe urbain. Il rejoint le Mouvement de l'École moderne créé par Célestin Freinet en 1949. Il utilise plusieurs techniques empruntées à Freinet, qu'il adapte à sa conception de l'enseignement. Ses rapports avec Freinet sont d'ailleurs devenus assez conflictuels.
Vers une pédagogie institutionnelle, avec Aïda Vasquez (Éditions Maspero, 1967)
De la classe coopérative à la pédagogie institutionnelle, avec Aïda Vasquez (Éditions Maspero, 1971)
Chronique de l'école caserne, avec Jacques Pain (Éditions Maspero, 1972)
Qui c'est l'conseil ?, avec Catherine Pochet (Éditions Maspero, 1979)
Entretien (propos recueillis par Lucien Martin fin à Blois, in Les Cahiers Pédagogiques no 171, , page 39)
L'année dernière j'étais mort signé Miloud, avec Jean Oury & Catherine Pochet (Éditions Matrice, 1986)
Pédagogie institutionnelle, Mise en place et pratique des institutions dans la classe, avec Françoise Thébaudin (Éditions Matrice, 1995)
Fernand Oury - Un homme est passé (l'école avec Françoise Dolto vol. 3) : un film de Fabienne d'Ortoli et Michel Amram, sur DVD (Éditions Frémeaux & Associés, 2010)
Voir aussi
Bibliographie
Raymond Bénévent et Claude Mouchet, L’école, le désir et la loi : Fernand Oury et la pédagogie institutionnelle. Histoire, concepts, pratiques, Nîmes, Champ Social Matrice, , 504 p.compte rendu.