Le Général Édouard Hyacinthe Lucas, 1876, médaillon en bronze, Niort, cimetière Cadet[5].
Monument à Thiers, 1879, bronze, Nancy, œuvre déposée[6]. Une réplique de la statue, en bronze fondu par Thiébaut, dépourvue de son piédestal d'origine, se trouve dans un square de Saint-Savin, provenant du monument érigé en 1879 à Bône (Algérie)[7].
L'Histoire grave sur ses tablettes la date de l'évacuation de Nancy par les Prussiens le , 1879, statue en bronze, Nancy, Musée lorrain. Provient du piédestal du Monument à Thiers de Nancy[8].
Chaire à prêcher, 1899, Saint-Cloud, église Saint-Clodoald[16],[17]. Cette chaire en bois sculpté a été commandée par le curé de l’église qui lança une souscription à cet effet, et présentée à l’Exposition universelle de 1900 avant d’être installée dans l’édifice[18]. Ernest Guilbert s'est représenté à dextre sous les traits de saint Jean[19]. Un Saint-Jean l’Évangéliste en plâtre, a été retrouvé en 2009 dans les combles de l’église Saint-Clodoald, puis restauré et déposé au musée des Avelines. Il s’agit d’une esquisse avec mise au point pour l’une des figures de la chaire en bois[18].
Plus attentive à son succès officiel qu'à son art, Edmonde Charles-Roux écrit à son sujet : « Un champion toutes catégories de la course aux honneurs : Ernest Démosthène Guilbert, artiste accablé de commandes et de récompenses… Guilbert avait semé des manifestations de son génie sous forme de stèles, de bas-reliefs, de bustes et de médaillons à la gloire de Thiers sur diverses places du territoire national. Il avait aussi créé, toujours à la gloire de Thiers, des bronzes d'art, destinés aux bureaux des ministres. Thiers servait de garniture de cheminée : il était devenu sujet de pendule. Partout Guilbert avait fait de son mieux, même si, ainsi que l'a dit Léon Bloy “Faire de son mieux, c'est la retape”. »[20].
↑Collectif, La querelle de la statue de Baudelaire : août-. [Actes d'un séminaire qui s'est tenu à la Sorbonne en 2003-2004 et en 2005-2006], p. 31, Presses Paris Sorbonne, 2007, (ISBN2-84050-497-9), [lire en ligne].
↑Janice Best, Les monuments de Paris sous la Troisième République : contestation et commémoration du passé, p. 149, Éditions L'Harmattan, 2010, (ISBN2-29625-159-5), [lire en ligne].