Ce fils d'acteur[3] a connu son premier grand succès en 1854 avec la comédieUne femme qui mord, présentée au Théâtre des Variétés. Il a ensuite écrit de nombreuses comédies, des drames, de tragédies, des vaudevilles, de théâtre lyrique, des farces et des contes.
Il était également journaliste. Ainsi, il écrit, sous le pseudonyme de Ursus, le bulletin de la Bourse dans le journal Le Rappel et des articles pour Le Charivari. Au Rappel, il a également signé des articles sur le théâtre sous le pseudonyme de Marcy[4]. Il a également écrit pour Le Figaro et L'Écho de Paris[5]. Là, il a publié des articles politiques sous son vrai nom[6],[7]. Il a également collaboré au Gaulois.
Associé à Louis Huart, il fait sensation en rédigeant en 1860 de fausses mémoires d'une célèbre danseuse de french Cancan, Marguerite Badel, qui avait Rigolboche pour nom de scène. En 1866, il publie un recueil de ses écrits et œuvres, préfacé par son ami de longue date Henri Rochefort[8].
Blum est cité, en 1872, par Victor Koning, dans son Roman Tout Paris, dans lequel il lui attribue le poste de ministre de la culture d'un gouvernement imaginaire[12]. En 1891, Ernest Blum est cité, parmi d'autres Juifs influents de son temps, dans le livre antisémite, Juifs et antisémites en Europe, qui a pour sous-titre « Les Juifs sont l'Ennemi naturel de l'Europe chrétienne »[13].
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Théâtre
1855 : Latrouillard et Truffaldini, ou les Inconvénients d'une vendetta infiniment trop prolongée, saynète de J. Petit et Ernest Blum, musique d'Hervé, Folies-Nouvelles (28 mai)
1864 : La Revue pour rien ou Roland à Ronge-Veau, « revue-parodie et causerie littéraire » en 2 actes de Clairville, Siraudin et Blum, musique d'Hervé, Bouffes-Parisiens (27 décembre)
1874 : Bagatelle, opéra-comique en 1 acte de Crémieux et Blum, musique de Jacques Offenbach, Bouffes-Parisiens (21 mai)
1880 : Belle Lurette, opéra-comique en 3 actes de Blau, Toché et Blum, musique de Jacques Offenbach et Léo Delibes, théâtre de la Renaissance (30 octobre)