Proche du Parti communiste vénézuélien, elle rencontre Régis Debray en 1963 à Caracas. Le couple prend le maquis et organise des filières de livraisons d'armes. Ils résident ensuite à Cuba dans l'entourage de Fidel Castro lors des débuts de la révolution cubaine. En 1967, Régis Debray rejoint Che Guevara en Bolivie où il est arrêté par l'armée bolivienne et est condamné à trente ans de prison, six mois environ avant l'exécution du Che. Elizabeth Burgos et les parents de Régis Debray, soutenus par les autorités françaises, œuvrent à sa libération. Elizabeth Burgos épouse Régis Debray le 14 février 1968 dans sa prison boliviene[1].
Elizabeth Burgos a étudié les mécanismes de répression mis en place à Cuba après la prise de pouvoir par Fidel Castro de 1959[3].
Elizabeth Burgos rédige et fait éditer l'autobiographie de Rigoberta Menchú, Moi, Rigoberta Menchu parue en 1983. Elle a également écrit les Mémoires d'un soldat cubain, récit de la vie de Dariel « Benigno » Alarcón Ramírez, compagnon de Castro et de Che Guevara dans la Sierra Maestra.
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Pour l'article d'Elizabeth Burgos dans l'ouvrage collectif Cuba, un régime au quotidien dirigé par Vincent Bloch et Philippe Létrillart, l'universitaire Romy Sánchez Villar indique que la sociologue « explique dans cet article à quel point il ne s’agit pas seulement pour le régime en place de punir, mais bien d’obtenir l’allégeance de ceux qui ne sont pas exécutés »[4].