Du sud de la commune, la route départementale 223 relie la RD 984 à Bas-et-Lezat et à Randan par le village d'Olhat[2].
Le territoire communal est desservi par les routes départementales 51 (vers Montpensier), 93 (axe de Saint-Genès-du-Retz à Bas-et-Lezat), 436 (desservant le lieu-dit du Bethueix, reliant la RD 984 à Lezat), 437 (reliant le chef-lieu de commune à Denone et à Biozat, en devenant la RD 272 dans l'Allier) et 443 (vers Bussières-et-Pruns). Il existe aussi une RD 51b[2].
Entrée d'Effiat vers Aigueperse.
D 984 vers Aigueperse (à gauche) et D 51 vers Montpensier (à droite).
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Effiat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,7 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %), prairies (0,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2013, la commune comptait 456 logements, contre 394 en 2008. Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 86,9 %, en hausse sensible par rapport à 2008 (84,6 %). Il n'existait aucun logement HLM loué vide[a 2].
Toponymie
Effiat est une des premières communes au sud du Croissant, espace linguistique où se rejoignent et se mélangent la langue occitane et la langue d'oïl[14],[15],[16]. Son nom lui vient directement du parler local.
Histoire
Moyen Âge
Depuis le Moyen Âge la seigneurie d'Effiat est vassale de celle de Bourbon et fait ainsi partie du duché de Bourbon[17].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10].
Le conseil municipal d'Effiat, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[21], pour un mandat de six ans renouvelable[22]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[23]. Les quinze conseillers municipaux, issus d'une liste unique, sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 52,70 %[24].
Les habitants de la commune sont appelés les Effiatois et les Effiatoises[28],[29].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2021, la commune comptait 1 130 habitants[Note 2], en évolution de +2,08 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 530 hommes pour 594 femmes, soit un taux de 52,85 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,5
90 ou +
6,1
5,9
75-89 ans
14,2
15,1
60-74 ans
11,1
22,2
45-59 ans
16,8
22,9
30-44 ans
21,3
8,9
15-29 ans
11,0
23,4
0-14 ans
19,7
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2021 en pourcentage[35]
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Diderot d'Aigueperse[37] puis dans les lycées de Riom (Virlogeux ou Pierre-Joël-Bonté)[38].
Économie
Emploi
En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 637 personnes, parmi lesquelles on comptait 81,6 % d'actifs dont 76,6 % ayant un emploi et 5,1 % de chômeurs[a 3].
On comptait 179 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 490, l'indicateur de concentration d'emploi est de 36,6 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].
428 des 489 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 87,6 %) sont des salariés[a 5]. 17,5 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].
Entreprises
Au , Effiat comptait 33 entreprises : deux dans l'industrie, sept dans la construction, vingt dans le commerce, les transports et les services divers et deux dans le secteur administratif[a 7].
Au recensement agricole de 2010, la commune comptait vingt-quatre exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (32) et à 1988 (64)[39].
La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 1 545 hectares en 2010, dont 1 513 ha sont allouées aux terres labourables et 27 ha sont toujours en herbe[39].
Commerce et services
La base permanente des équipements de 2015 recensait une boulangerie ainsi qu'un magasin d'électroménager et de matériel audio-vidéo[40].
Tourisme
Au , la commune ne comptait aucun hôtel[a 9], camping[a 10] ou autre hébergement collectif[a 11].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Effiat compte quatre édifices[41] et sept objets[42] inscrits ou classés aux monuments historiques.
Le château de Denone, gracieux bâtiment dont la construction remonte au XVIe siècle, situé dans le village du même nom. Construit par Charles de Marillac, ambassadeur au temps de François Ier et Henri II, membre de la famille de Louise de Marillac, il fut acheté par le maréchal d'Effiat, qui y accueillit Richelieu pour une visite, du 4 au 8 septembre 1629. Il est inscrit aux monuments historiques depuis fin 2009[47].
Hospice, inscrit monument historique depuis 1975[48].
De gueules au chevron fascé ondé d'argent et d'azur, accompagné de trois lions d'or[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Capitaine Bagès, « Histoire de l'École royale militaire d'Effiat », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, Académie des Sciences, Belles-Lettres et Art de Clermont-Ferrand, , p. 95-132, 135-188 (lire en ligne)
Marie-Madeleine Compère et Dominique Julia, « Effiat, école militaire, collège de plein exercice », dans Les collèges français XVIe – XVIIIe siècles, Paris, Institut national de recherche pédagogique, coll. « Bibliothèque de l'Histoire de l'Education 10 / Répertoire 1 - France du Midi », , 759 p. (ISBN2-7342-0003-1, lire en ligne), p. 268-275
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires, Paris, L'Harmattan, (ISBN978-2-343-23050-4, lire en ligne).
↑Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), « Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc », communication au colloque « 2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant », Montluçon, 2019, [lire en ligne].
↑Capitaine Bagès, « Histoire de l'école royale militaire d'Effiat », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, 2e série, , p. 95-132, 135-187 (lire en ligne)