Pour les articles homonymes, voir Délégation interministérielle et DISR.
Le Délégué interministériel à la sécurité routière (DISR) anciennement Délégué à la sécurité routière, est un fonctionnaire d'État français[1],[2]. Il représente la Délégation à la sécurité routière (DSR) qui a pour mission d'élaborer et de mettre en œuvre la politique de sécurité routière française.
Nommé par le président de la République, sur proposition du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur, il assure plusieurs fonctions. Son rôle est de gérer le secrétariat du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), ainsi que d'assister le CISR. Il préside le Groupe interministériel permanent de la sécurité routière (GIPSR), qui a pour rôle de préparer les dossiers abordés par le CISR.
Dans le but de l'aider dans ses missions, il est entouré de conseillers techniques mis à disposition par les ministères directement concernés par les problèmes de sécurité routière en France : transport, équipement, santé, intérieur, justice, éducation nationale, défense, industrie, notamment.
L'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) est rattaché au DISR. Cet organisme a pour rôle d’assurer la collecte, la mise en forme, l'interprétation et la diffusion des données statistiques nationales et internationales, le suivi des études sur l'insécurité routière, l'évaluation des nouvelles mesures de sécurité prises ou envisagées.
Christian Gerondeau a inauguré la fonction. Le décret du 5 juillet 1972 lui donnait le titre de « délégué à la sécurité routière », rattaché au Premier ministre, chargé d'animer le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) créé à la même date[3].
Le 17 mai 1975, Christian Gerondeau change de titre, devenant le secrétaire général du CISR, et étant nommé simultanément directeur de la Sécurité civile, rattaché au ministre de l'intérieur.
En 1981, première alternance politique sous la Cinquième République, la gauche gagne les élections présidentielles. Pierre Mauroy devient le premier ministre de François Mitterrand. Il maintient dans un premier temps Christian Gerondeau dans ses fonctions, puis le 21 avril 1982 procède à une réorganisation partielle. Le Comité interministériel à la sécurité routière est désormais présidé par le ministre des transports, par délégation du premier ministre. Il est animé par le délégué interministériel à la sécurité routière, créant ainsi l'intitulé actuel du poste, et Christian Gerondeau est remplacé par Pierre Mayet. Christian Gerondeau quitte également quelques semaines plus tard ses fonctions de Directeur de la Sécurité civile[4].
Depuis la création du poste, les DISR sont successivement[5] :
Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :
Quelques exemples d'interventions télévisées des Délégués interministériels à la sécurité routière successifs. Classement chronologique.