Duché de Gênes

Duché de Gênes

18151848

Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
Les intendances générales du royaume de Sardaigne, dont le duché de Gênes (Genoa), B. Tanner, Philadelphia, 1839.
Informations générales
Statut duché au sein des
Drapeau des États de Savoie États de Savoie
Capitale Gênes
Langue(s) ligurien (génois), italien
Religion catholicisme
Histoire et événements
1815 Septième Coalition : victoire de la coalition contre Napoléon Ier. Congrès de Vienne : La maison de Savoie récupère le Piémont, Nice et la Savoie et entre en possession de Gênes.
1848 Fusion parfaite entre les États de Savoie continentaux et insulaires (Sardaigne).
Duc de Gênes
(Ier) 1815-1821 Charles-Félix de Savoie
(Der) 1990-1996 Eugène de Savoie-Gênes

Entités précédentes :

Le duché de Gênes recouvrait des territoires de l'ancienne république de Gênes attribués au royaume de Sardaigne par le congrès de Vienne en 1815. Le peuple ligure se soulève et le duché est finalement dissous après la fusion parfaite de 1848 et divisé entre les provinces de Gênes et de Nice[1].

Territoire

Le duché de Gênes recouvrait les territoires suivants :

Administration

Le roi de Piémont-Sardaigne abroge la législation française en vigueur dans les départements français d'Italie et la remplace par un code instauré spécialement : Il regolamento de S.M. per li materie civili e criminali, di Ducato di Genova, promulgué le avec ordre au sénat de Gênes de l'enregistrer et de le faire observer[2].

Par un édit de 1822, la justice, dépendant du sénat de Gênes, est administrée par 7 tribunaux de préfecture : Gênes, Bobbio, Chiavari, Finale Marina, Novi Ligure, Sarzana et Savone[3].

En 1833, le duché de Gênes est une des huit intendances générales des États de Terre-Ferme qui sont en même temps des divisions militaires. Elle comprend les provinces de Gênes, Savone, Cairo Montenotte, Albenga, Finale Marina, Gavi, Bobbio, Chiavari, La Spezia et Sarzana[4].

Titulature

Le titre de duc de Gênes fait partie de la titulature des rois de Sardaigne, qui est par la grâce de Dieu, roi de Sardaigne, de Chypre (sic) et de Jérusalem (sic), duc de Savoie, de Gênes et de Montferrat, prince de Piémont.

Notes et références

  1. Joseph Jean De Smet, Nouvelle geographie, Vanryckgem-Hovaere, 1831.
  2. Joseph Louis Elzéar Ortolan, Du Code pénal pour les États de S.M. le Roi de Sardaigne, Revue étrangère et française de législation, de jurisprudence et d'économie politique, Joubert, Paris, 1840, p. 17 et note [1]
  3. Joseph Louis Elzéar Ortolan, Du Code pénal pour les États de S.M. le Roi de Sardaigne, Revue étrangère et française de législation, de jurisprudence et d'économie politique, Joubert, Paris, 1840, p. 31, note 1 [2]
  4. Adriano Balbi, Abrégé de Géographie, 1833, p. 287 [3]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Traités publics de la Royale Maison de Savoie avec les puissances étrangères, Imprimerie royale, Turin, t. 4, 1836, p. 25 à 35 [4]

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