L'édit royal du 10 novembre 1818 de Victor-Emmanuel Ier procéde à une réorganisation administrative du royaume de Sardaigne en créant dix divisions découpées chacune en provinces, elles-mêmes divisées en mandements[1]. La division de Nice est constituée en adjoignant à l'ancien comté de Nice, les territoires ligures d'Oneille et de San Remo[1] qui sont détachés du duché de Gênes. Les pouvoirs politiques et militaires étaient placés sous la responsabilité d'un gouverneur, et les pouvoirs administratifs dépendaient d'un intendant général de deuxième classe[1],[2]. Les mandements quant à eux étaient des entités purement judiciaires et financières[1].
En 1847, la fusion parfaite des États de Savoie aboutit à une centralisation du royaume. À la suite de la réforme constitutionnelle de 1848 et à l'octroi du Statut albertin, la division de Nice est dotée d'un conseil divisionnaire élu sur une base oligarchique. À la suite de la promulgation du décret Rattazzi en 1859, la division de Nice est transformée en province de Nice.
Subdivisions
L'origine de la division de Nice se reflète dans sa séparation en subdivisions. Celles-ci sont appelées « provinces », terme archaïque (à ne pas confondre avec les provinces actuelles de l'Italie) que l'on peut rapprocher des arrondissements français et non des départements. Plus tard, à la suite du décret Rattazzi, ces provinces prennent le nom de circondari (arrondissements).
La division de Nice compte trois provinces :
Province de Nice,
Province d'Oneille,
Province de Sanremo.
Intendants généraux de la division de Nice
Liste des intendants généraux de la division de Nice[3]
↑ abc et dAlain Ruggiero, La population du comté de Nice de 1693 à 1939, Nice, Serre Éditeur, coll. « Actual », , 443 p. (ISBN978-2-86410-342-4, lire en ligne), p. 30-31
↑R. Latouche, Répertoire numérique du Fonds sarde (1814-1860), Nice, Imp. Ventre, , p. VI