Lycéen au Collège Stanislas, sa vocation fut influencée par l'enseignement religieux de l'aumônier de l'établissement, l'abbé Beaussart (futur évêque auxiliaire de Paris) ainsi que par son amitié avec son condisciple Jean Riondet (1907-1929), décédé avant d'avoir pu entrer dans l'ordre des Dominicains. Le père Dubarle collabora avec Louis Leprince-Ringuet à résoudre des problèmes de physique nucléaire. Il contribua à faire connaître la cybernétique en France dès 1948 et écrivit un essai sur Norbert Wiener.
La pensée de Dominique Dubarle, doyen de la Faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris (1967-1973), se révèle d'une exceptionnelle profondeur. Formé à la logique mathématique et à l'épistémologie des sciences, travaillant suivant la voie tracée par Aristote et saint Thomas d'Aquin, sur le front de l'ontologie, nouant un incessant dialogue avec la pensée hégélienne, réfléchissant inlassablement sur les données et les enjeux de la culture contemporaine,.
En 1964, il participe en tant que religieux à la Semaine de la pensée marxiste et publie Pour un dialogue avec le marxisme, qui est vivement critiqué par le père Philippe de la Trinité au Vatican[3].
Il est le frère d'André-Marie Dubarle (1910-2002), également dominicain et professeur au Saulchoir.
Ouvrages
La civilisation et l'atome, paru en 1964.
Humanisme scientifique et raison chrétienne, paru en 1964.