La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse, le canal de l'Est Branche-Nord, la Bar, le canal des Ardennes (versant Meuse) et le ravin de Parfondru[2],[Carte 1].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuveeuropéen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[3]. Elle s'écoule d'est en ouest en longeant la commune sur son flanc nord, sur une longueur d'environ 3,5 km.
La Bar, d'une longueur de 62 km, prend sa source dans la commune de Harricourt et se jette dans la Meuse sur la commune, après avoir traversé 20 communes[5].
Le canal des Ardennes (versant Meuse), d'une longueur de 30 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui a son origine dans la commune de Bairon et ses environs et se jette dans la Meuse sur la commune, après avoir traversé dix communes[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 955 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à 11 km à vol d'oiseau[9], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Au , Dom-le-Mesnil est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nouvion-sur-Meuse, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[16]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (34,7 %), terres arables (32,6 %), forêts (18,7 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes de Duno en 1229, de Donco avant 1312, de Don en 1355[20].
Dom, du gauloisdūnum « enceinte fortifiée »[20] et, par métonymie, celui de « colline, mont » puisque la plupart de ces citadelles étaient bâties sur des hauteurs.
« Mesnil », toponyme très répandu en France, à partir de Mansionem, le bas latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile[21], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Devenu en français médiévalmaisnil, mesnil, « maison avec terrain »[22].
Histoire
Le , lors de la bataille de France, Dom-le-Mesnil est défendu par des Français du III/148e régiment d'infanterie de forteresse (commandant Saudo), position organisée en trois points d'appuis et commandée par le capitaine Bernardon de la compagnie de mitrailleuse 2, lorsque la localité est attaquée vers le milieu de la journée par des chars allemands du Panzer-Regiment 4 de la 2. Panzer-Division (Rudolf Veiel) qui débouchent par dizaines de Pont-à-Bar[23]. Cette puissance énorme déployée par les Allemands a raison des défenseurs français[23], Dom-le-Mesnil sera occupée jusqu'en 1944.
Ingénieur chargé d'études à l'équipement Conseiller départemental depuis 2021
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2022, la commune comptait 1 053 habitants[Note 3], en évolution de −3,57 % par rapport à 2016 (Ardennes : −2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Plusieurs associations animent la vie de la commune : les demoiselles, l'Association des Ecoliers Domois (AED), etc.
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune tire une relative célébrité de sa pierre jaune, couramment appelée « la pierre de Dom » par les Ardennais. Cette pierre, extraite sur la colline qui domine le village (« la côte de Dom »), a été utilisée pour la construction dans une large part du département. On note le fait que la place Ducale de Charleville-Mézières a été construite à l'aide de cette pierre ocre jaune, particulièrement friable.
Les carrières de Dom-le-Mesnil, aujourd'hui abandonnées, peuvent être visitées librement et sont remarquables.
De gueules au pal d’or maçonné de sable, accosté de deux étoiles aussi d’or, au chef cousu aussi de sable chargé d’une fleur de lys d’argent accostée de deux merlettes affrontées du même[31].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bJean-Yves Mary, Le Corridor des Panzers, t. I, Bayeux, Heimdal, , p. 308-309
↑O.R., « « La fonction a contribué à ce que je perde la santé » : « Parfois, il y a des solutions qui sont si difficiles à trouver qu’on en rumine toute la nuit ». Jean-Pierre Cochard le dit tout net : s’il raccroche après avoir effectué un mandat de maire, c’est que l’exercice de la fonction a eu de graves répercussions sur sa santé », La Semaine des Ardennes, no 234, , p. 2.